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« Les États-Unis poussent Kiev à affronter Moscou »

Moscou, 25 janvier (Prensa Latina) Vladimir Dzhabarov, vice-président de la commission des affaires internationales du Conseil de la Fédération (Sénat russe), a déclaré aujourd’hui que les États-Unis préparaient une provocation pour pousser le gouvernement ukrainien à une confrontation avec la Russie dans le Donbass. 

Selon lui, les mesures prises par Washington, telles que l’annonce de l’évacuation du personnel diplomatique et les recommandations à ses citoyens de ne pas se rendre en Ukraine, visent à provoquer une psychose en Ukraine, a rapporté l’agence de presse Sputnik.

Le sénateur russe a rappelé que le Pentagone avait annoncé lundi qu’il s’apprêtait à transférer 8 500 militaires étasuniens en Europe pour renforcer l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

« Si les États-Unis envoient des troupes, je leur conseille de penser avant tout à la manière dont ils vont les retirer afin que cela ne se passe pas comme à Kaboul, d’où ils ont dû fuir », a déclaré M. Dzhabarov.

Depuis avril 2014, l’Ukraine a mené une opération contre les milices dans la région sud-est du pays, où les républiques populaires de Donetsk et de Louhansk ont été proclamées en réponse au changement violent de gouvernement en février 2014.

La Russie a réaffirmé que l’Ukraine ne respectait pas les accords de Minsk de 2015, un mécanisme adopté pour trouver une solution pacifique au conflit interne, et a mis en garde contre une éventuelle tentative de résoudre le problème par la force.

Moscou a dénoncé le fait que Kiev ait envoyé la moitié de ses troupes dans le Donbass et s’est dit préoccupé par le transfert d’équipements militaires de l’OTAN à proximité de la frontière russe et par l’augmentation du nombre d’instructeurs militaires dans cette région.

Le ministère russe des affaires étrangères a également averti que la fourniture d’armes à l’Ukraine encourage Kiev à recourir à la force pour résoudre le conflit.

La Russie a répondu en déplaçant des troupes sur son territoire à proximité de cette partie de la frontière ukrainienne, ce que l’Occident a décrit comme les préparatifs d’une éventuelle invasion.

L’Occident a publiquement défendu le droit souverain de la Russie à déplacer ses forces dans son espace national comme elle l’entend, et a accusé l’OTAN de se servir de cette action comme d’une excuse pour stationner davantage d’équipements militaires près des frontières russes.

jcc/jha/mml

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