vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

La Cedeao suspend le Burkina Faso

Ouagadougou, 28 janvier (Prensa Latina) La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a suspendu aujourd’hui le Burkina Faso suite au coup d’État qui a renversé le président Marc Roch Kaboré.

Lors d’une réunion virtuelle, la Cedeao a en outre décidé d’envoyer demain dans cette capitale une mission des chefs d’État-major des armées de l’organisation, créée en 1975 sous forme d’union douanière et composée de 15 pays. 

Une délégation ministérielle suivra lundi prochain pour évaluer sur le terrain la situation au Burkina Faso, gouverné depuis ce lundi par une junte militaire dirigée par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, un expert en lutte anti-terroriste de 41 ans.

Au cours de la réunion, qui a été rendue publique par le Burkinabé et d’autres médias locaux, il a été demandé la libération de Kaboré et d’autres personnalités de son gouvernement, dernièrement sous le feu des critiques en raison de l’insécurité qui règne dans le pays depuis 2015, notamment due aux actions de groupes islamistes violents.

De fait, les militaires mutins ont revendiqué leur action sous prétextes de demandes de sécurité et du manque de ressources pour faire face à l’extrémisme.

La Cedeao a par ailleurs fixé pour jeudi prochain une nouvelle réunion à Accra (Ghana) en présence cette fois-ci des chefs d’État de l’entité.

La suspension intervient alors que Damiba a demandé vendredi un soutien international pour sortir de la crise économique et sécuritaire que traverse cette nation d’Afrique de l’Ouest.

Dans un discours radiotélévisé, le leader militaire, formé en France, a déclaré qu’en ces temps difficiles cet État a plus que jamais besoin de ses partenaires.

« C’est pourquoi je demande à la communauté internationale de soutenir notre pays afin qu’il puisse sortir de cette crise le plus rapidement possible et reprendre sa marche vers le développement », a-t-il manifesté.

Après avoir assuré que la sécurité figure parmi les principales priorités de son Exécutif, Damiba a appelé les Forces de défense et de sécurité et le mouvement des Volontaires pour la défense de la patrie à se mobiliser pour reconquérir les territoires où dominent les groupes radicaux.

peo/mgt/ro 

EN CONTINU
notes connexes