Damas, 30 janvier (Prensa Latina) Le recteur de l’Université de l’Euphrate, Taha Khalifeh, a déclaré aujourd’hui que les cours et les examens de 25 000 étudiants avaient été reportés jusqu’à nouvel ordre en raison des récents bombardements nord-américains dans la ville nord-est de Hasakeh.
Les attaques perpétrées la semaine dernière par des hélicoptères et des avions du Pentagone ont causé des dégâts considérables aux bâtiments administratifs et aux facultés de Génie civil et d’Économie, ainsi qu’à l’Institut Polytechnique, a révélé le recteur dans des déclarations au quotidien local al-Watan.
Il a ajouté que les coûts de reconstruction des bâtiments endommagés sont très élevés, mais que l’Université a pris des mesures qui tiennent compte ce que traversent les étudiants et les enseignants en raison de la situation difficile de la province.
Il a également expliqué que Hasakeh vit une situation de chaos et d’anarchie suite aux pratiques des dénommées Forces démocratiques de Syrie (FDS), soutenues par les États-Unis.
Les militaires nord-américains présents en Syrie, sans le consentement de son gouvernement ni l’approbation des Nations Unies, ont bombardé le 24 janvier dernier l’Université de l’Euphrate et des silos à céréales sous prétexte de poursuivre des terroristes fugitifs de la prison al-AlSinaa.
Les autorités syriennes ont assuré que l’attaque de Daech contre la prison en question avait été orchestrée par les États-Unis eux-mêmes, lesquels tentaient de renforcer cette entité terroriste pour justifier la présence illégale continue de ses forces.
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