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Le président mexicain soutient le concept de développement

Mexico, 2 février (Prensa Latina) Lors de sa conférence de presse matinale aujourd’hui, le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a soutenu le concept de développement par rapport à la croissance, le considérant comme plus intégral.

M. Obrador a ainsi contré l’idée selon laquelle deux trimestres consécutifs de croissance nulle sont un indicateur de récession économique, ce qui  « n’est pas tout à fait vrai », selon lui.

De ce fait, il a estimé que le concept de développement est plus large, plus complet et plus intégral que celui de croissance, car  lié à de nombreux facteurs, y compris le bien-être social et l’égalité, et pas seulement à la richesse, concentrée dans quelques mains.

Le président mexicain a souligné qu’en de nombreuses occasions, lorsque la croissance est élevée, les inégalités sociales augmentaient, ce qui s’avère une incongruité.

Il a posté un graphique de la Banque mondiale et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur l’inégalité au Mexique illustrant qu’à l’époque de la plus grande privatisation et du pillage des richesses, l’inégalité dans ce pays n’a jamais été aussi grande.

De plus, il a décrit comme une approche technocratique qui n’a rien à voir avec le bien-être de la population et se réduit à évaluer uniquement la courbe du produit intérieur brut et non sa répartition qui marque les niveaux de parité du revenu national. 

Il s’est dit satisfait car le Mexique continue de croître et sort de la crise exacerbée par la pandémie de Covid-19. Les perspectives consistent à continuer sur cette voie car le variant Omicron perd de sa force. 

En outre, il a indiqué qu’il serait possible d’atteindre une croissance de 6,0 % malgré le fait que l’estimation ait été abaissée à 5,0 %.

En plus, le graphique de la Banque mondiale et de l’OCDE porte davantage sur l’aspect structurel et montre comment les inégalités ont augmenté sous l’ancien président Carlos Salinas de Gortari.

M. Obrador a également cité le magazine Forbes, selon lequel en 1994 le Mexique comptait le quatrième plus grand nombre de milliardaires au monde. 

Avant Salina, il n’y avait qu’une seule famille dans ce classement avec deux milliards et demi de dollars. Et  avec le transfert des actifs de l’État à des personnes privées, il y en avait 24 avec un montant de 36 milliards de dollars.

Seuls les États-Unis, l’Allemagne et le Japon étaient devant nous, selon le magazine, et les inégalités sociales étaient brutales.

Maintenant chez  les opposants il se peut que dû à la Covid-19 nous ayons moins de croissance. Or  il y a plus d’égalité et puisque les ressources atteignent les pauvres pour la première fois,  nous sommes dans un pays moins inégalitaire que sous le néolibéralisme, a-t-il dit.

jcc/gaz/lma

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