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Rien de concret concernant des incidents de santé de diplomates des États-Unis

Washington, 3 février (Prensa Latina) Un panel d’experts créé par le gouvernement de Joe Biden a conclu qu’il existe encore des « lacunes d’information » pour déterminer aujourd’hui la cause des incidents de santé rapportés par des diplomates nord-américains dans le monde entier.

Les spécialistes ont estimé qu’ « une sorte d’énergie électromagnétique » pourrait être à l’origine de ces symptômes étranges, enregistrés pour la première fois à la fin 2016 au sein de fonctionnaires de l’ambassade de Washington à La Havane. 

Selon un rapport publié la veille, le prétendu mauvais état de santé des fonctionnaires ne s’explique pas seulement par des facteurs psychologiques tels que le stress ou des réactions psychosomatiques qui finissent par avoir un impact sur le corps.

Les chercheurs, du Gouvernement ou non, ont choisi la variante de l’énergie électromagnétique, spécialement émise sur une fréquence radioélectrique donnée, comme explication « plausible » des problèmes rencontrés.

Mardi dernier, dans une lettre adressée à six membres de son cabinet, Biden a annoncé la nomination de Maher Bitar, directeur senior des programmes de renseignement au Conseil national de sécurité, en tant que « coordinateur intra-gouvernemental pour les incidents de santé anormaux ».

Plus de 200 diplomates et fonctionnaires nord-américains du service extérieur ont souffert de symptômes que Washington a d’abord qualifiés d' »attaque acoustique », en accusant Cuba.

En février 2017, le Département d’État a informé le Ministère des Affaires étrangères de l’île de certains incidents sanitaires survenus depuis novembre de l’année précédente.

Des « bruits » auraient provoqué une série de lésions neurologiques présumées et liées à des symptômes tels que des vertiges, des troubles de la vision, une perte de mémoire et des difficultés de concentration.

Le ministre des Affaires étrangères cubain, Bruno Rodriguez, a nié ces accusations et a manifesté que son pays n’avait jamais commis et ne commettrait jamais d’attaques de quelque nature que ce soit contre des diplomates ou leurs familles, sans exception. 

Cuba, a-t-il souligné, n’a jamais permis et ne permettra pas que le territoire national soit utilisé par des tiers à cette fin.

Mais l’argument fallacieux a servi au président républicain de l’époque, Donald Trump, pour démanteler l’ambassade de Washington dans la capitale cubaine et adopter 243 mesures supplémentaires, toujours en vigueur, au blocus unilatéral le plus long imposé contre un pays dans l’histoire.

peo/mgt/dfm 

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