Moscou, 9 février (Prensa Latina) Les administrations des États-Unis, à quelques rares exceptions près, renforcent depuis des décennies leur posture arbitraire contre Cuba, a dénoncé aujourd’hui la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères russe, Maria Zajárova.
Lors d’une séance d’information, la diplomate russe a déclaré que Washington n’était pas prêt à s’engager dans une voie réaliste, ni même dans le contexte de la Covid-19, et que la Maison Blanche continuait à « serrer les écrous » de sa politique anticubaine.
Elle a rappelé que la Maison Blanche avait lancé sa stratégie de blocus économique, financier et commercial contre l’île il y a plus de 60 ans, et que la plupart de ses gouvernements l’ont maintenue depuis.
Selon elle, il y a eu certains « projets avec une sorte de bon jugement » envers l’île caribéenne dans la politique nord-américaine, mais ils ne se sont pas matérialisés, ni même dans les conditions difficiles imposées par la pandémie.
Zajárova a souligné qu’au lieu d’unir des forces dans la lutte contre le défi commun que représente le SARS-CoV-2, les autorités nord-américaines ont fait le contraire en imposant des mesures coercitives contre l’industrie pharmaceutique cubaine.
Elle a signalé que les sanctions américaines sont contre « la même Cuba qui aide tout le monde dans la région à surmonter les conséquences de cette pandémie ».
Ces derniers jours, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a lui aussi répété que Moscou continuerait à dénoncer le blocus nord-américain contre Cuba et accroîtrait avec ses alliés les pressions en faveur de sa levée totale et inconditionnelle de cette politique inhumaine.
« Une telle posture va à l’encontre des engagements de l’Agenda 2030 pour le Développement durable de l’Organisation des Nations Unies, dans lequel les mesures économiques unilatérales reçoivent une évaluation négative sans équivoque », a-t-il souligné.
Le chef de la diplomatie russe a souligné que ces actions sont incompatibles avec les principes d’humanité et de garantie des droits de l’homme, que les pays qui soutiennent les États-Unis déclarent défendre.
Il a enfin souligné que les conséquences tragiques du blocus pour la population de Cuba sont universellement reconnues et détaillées dans les rapports du secrétariat général de l’ONU.
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