vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

La marée noire au Pérou peut avoir des effets à long terme

Nations Unies, 15 février (Prensa Latina) La récente marée noire sur les côtes du Pérou peut avoir des effets à long terme, a alerté un rapport préliminaire d’une mission technique de l’ONU dans ce pays publié hier.

Le déversement de pétrole a affecté les côtes de cinq districts, contaminant près de 80 Kilomètres du littoral et cela en fait le pire  désastre écologiques affectant le pays dans son histoire récente, a noté l’équipe de l’organisme multilatéral dans un communiqué.

Cette pollution pourrait avoir des conséquences négatives à long terme sur des espèces de crustacés ou de coquillages, selon le texte publié sur le site d’information officiel des Nations Unies.  

En ce qui concerne la réponse à la catastrophe, les experts de l’ONU considèrent que « l’important effort de toute les parties impliquées est évident ».

La mission technique des Nations Unies a informé qu’elle continuera à appuyer le Gouvernement péruvien dans sa réponse face à la catastrophe et qu’elle a déjà émis quelques recommandations aux autorités locales concernant la gestion de ses impacts environnementaux, sociaux et humanitaires.

L’équipe a également partagé des recommandations afin de renforcer les mécanismes de préparation et réponse face aux désastres au niveau national.

Suite au déversement de pétrole du 15 janvier dernier à la raffinerie La Pampilla, gérée par l’entreprise Respol, ont fini sur les côtes péruviennes au moins 11 900 barils de pétrole couvrant plus de 1 400 hectares de mer et de terre, et plus de 500 hectares de réserves de faunes marine.

Grâce aux opérations de nettoyage, quelques jours après la catastrophe il ne reste que quelques zones isolées de pollution, mais l’impact sur la vie sauvage et les ressources naturels « affecte fortement les communautés locales », ont insisté les experts de l’ONU.

A cet égard ils ont demandé que soient réalisées des évaluations des dommages et des analyses des besoins de la population, lesquelles n’ont pas encore été réalisées.

peo/liv/acl/ifb

EN CONTINU
notes connexes