Caracas, 28 février (Prensa Latina) Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a dénoncé aujourd’hui la politisation du système des droits de l’homme en faveur des intérêts hégémoniques des États-Unis et leurs alliés occidentaux.
Via une vidéoconférence lors de la 49e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève (Suisse) le mandataire vénézuélien a mis en garde contre des tentatives d’imposer des formules de colonialisme judiciaire aux pays souverains à travers l’organisme multilatéral.
Maduro a condamné devant les Nations Unies la « campagne médiatique soutenue » pour criminaliser le Venezuela, d’autant que les tentatives de coup d’État et meurtre, les invasions mercenaires et la pénétration paramilitaire encouragée par Washington avec le soutien du Gouvernement de la Colombie, a-t-il assuré.
En plus, le dignitaire a refusé la mise en oeuvre des mesures coercitives unilatérales contre la nation de l’Amérique du Sud de la part des États-Unis et le système financier international qui ont privé à l’État vénézuélien de 99 % de ses revenus en devises provenant des exportations.
Le mandataire a souligné que ces actions punitives avaient entraîné la perte d’au moins 30 milliards de dollars faisant partie des actives du Venezuela à l’étranger.
Il a rappelé que la Banque de l’Angleterre a séquestré 31 tonnes d’or provenant des réserves internationales vénézuéliennes, pendant que le Novo Banco du Portugal a séquestré sous forme de gel plus d’un milliard de dollars appartenant au pays sud-américain
De même, le City Bank a transféré, de manière illégale, plus de 342 millions de dollars de la Banque Centrale du Venezuela vers un compte du Département du Trésor états-unien. « Ces trois institutions financières nous nient le droit d’utiliser des ressources pour acheter des vaccins, des matériaux, de la nourriture pour lutter contre la Covid-19 » a-t-il indiqué.
Maduro a précisé qu’un total de 502 mesures coercitives unilatérales avaient été mises en place au Venezuela pour détruire son économie, déstabiliser le système démocratique et mettre fin au modèle social inclusif construit para la Révolution bolivarienne.
En plus, le chef d’État a noté les actions réussies du Gouvernement vénézuélien pour atténuer l’impact de la pandémie et assurer la santé et le bien-être de la population malgré les effets des soi-disant mesures.
Maduro a signalé que la pandémie avait aggravé l’injustice et les profondes inégalités existantes au niveau mondial, exprimées dans les disparités pour l’accès aux vaccins et aux traitements par des pays à faibles revenus.
jcc/livp/mem/wu