Minsk, 28 février (Prensa Latina) Le président de la Commission électorale centrale (CEC) de Belarus, Ígor Karpenko a déclaré aujourd’hui que 82, 86% des électeurs au référendum ont approuvé les amendements constitutionnels.
Le fonctionnaire a précisé que quatre millions 440 mille 813 personnes ont voté pour introduire des changements tandis que 686 mille 165, soit 12,6% ont été contre.
Auparavant, il avait communiqué qu’au référendum avait participé 78,6 % des plus de 6,8 millions des personnes inscrites, pour lesquelles le pays avait ouvert 5 mille 510 collèges électoraux, tandis que 42, 93% des Bélarusses pouvant voter ont exercé leur droit à l’avance.
Le CEC prévoit de réaliser une autre session le 3 mars dans le but d’annoncer les résultats définitifs du référendum, a-t-il ajouté.
Le bulletin de vote contenait une seule question : Acceptez-vous les amendements et les ajouts à la Constitution de la République de Biélorussie ? , avec deux casses pour cocher oui ou non.
Afin d’approuver les modifications et les compléments de la Constitution biélorusse il faut que la majorité des citoyens inscrits sur le registre électoral se prononcent en faveur, de sorte que les résultats obtenus donnent le feu vert aux amendements.
Le projet de constitution modifiée a été rédigé par la Commission constitutionnelle ayant commencé ses travaux en mars 2021. Et parmi certains aspects, les amendements prévoient de limiter à deux mandats consécutifs de cinq ans le poste du président du Belarus.
Le projet établit également qu’aucun ancien président ne peut être jugé pour des actes associés à l’exercice de ses fonctions.
D’autres changements sont liés à la préservation de l’identité et de la souveraineté nationales, aux traditions culturelles et spirituelles, à la protection de la vérité historique, à la mémoire de la Grande Guerre patriotique et à l’héroïcité du peuple, ainsi que à l’enseignement des idéaux patriotiques.
Les amendements proposent de créer des conditions pour la protection des données privées en cours d’utilisation et de la sécurité de l’individu et de la société, de même que pour l’exclusion de l’agression militaire contre d’autres pays, ce qui donne au Belarus le statut d’un État doté d’une politique extérieure pacifique.
Finalement, une autre suggestion cherche à renforcer la responsabilité de l’État dans le développement de l’énergie nucléaire pacifique, ainsi que dans le maintien de la sécurité lors de sa production et emploi.
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