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« Les États-Unis ne respectent pas les Droits de l’Homme tant qu’ils maintiennent un blocus contre Cuba, l’Iran et la Syrie »

Beijing, 2 mars (Prensa Latina) La Chine a dénoncé mercredi que le blocus économique, financier et commercial des États-Unis envers Cuba depuis plus de 60 ans et que les sanctions à la Syrie, l’Iran et au Venezuela traduisent une transgression systématique des Droits de l’Homme.

Un rapport du Bureau d’information du Conseil d’État (Cabinet) a précisé que l’imposition unilatérale de ces politiques punitives avait lésé les citoyens de ces pays en portant atteinte à leurs intérêts et en déchaînant des crises humanitaires. 

« Le 23 juin 2021, l’assemblée Générale des Nations unies a voté la vingt-neuvième année consécutive en faveur d’une résolution pour demander aux États-Unis de mettre fin au blocus contre Cuba et d’entamer un dialogue dans le but d’améliorer les relations bilatérales » a indiqué le texte.

Le document a mentionné les déclarations du ministre des affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodríguez, sur la continuité du siège et de son système de sanctions contre l’île malgré la pandémie de Covid-19.

Ces actes extrêmement inhumains ont infligé des pertes colossales à l’économie et à la société cubaine. « (…) Le blocus économique est une transgression massive, flagrante et systématique des droits humains au sein du peuple cubain (…)Tout comme le virus, le blocus étouffe et tue lui aussi, donc, il doit cesser! ».

Le rapport chinois a en outre fait référence aux effets dévastateurs entraînés par les sanctions économiques de Washington au Venezuela et en  Syrie alors que, dans le cas d’Iran, celles-ci ont lésé le secteur pétrolier et elles ont été à l’origine de l’impuissance de ce pays pour importer d’approvisionnements médicaux nécessaires en mettant en danger le droit à la vie et à la santé. 

D’autre part, les États-Unis ont poursuivi l’hégémonisme, l’unilatéralisme et l’interventionnisme. En effet,  ils ont eu souvent recours à la force en faisant un bon nombre de victimes civiles. 

D’un autre côté, le document a regretté l’existence de la prison à la base navale de Guantanamo, théâtre de scandales répétés de torture et détentions arbitraires sans procès.  

Le texte a déploré par ailleurs le fait que la Maison-Blanche, au long de 20 années d’opérations militaires en Afghanistan, ait causé la mort de 174 000 personnes, dont plus de 30 000 civils, de même que 60 000 blessés. 

Le Cabinet a d’ailleurs abordé la discrimination accrue dans le pays nord-américain contre les groupes ethniques minoritaires et l’élargissement consécutif du fossé économique et racial.

Parmi d’autres questions, le Bureau a déploré la politique de séparation de leur famille des enfants émigrés car mettant en danger la vie, la dignité, la liberté et d’autres droits de l’homme octroyés aux émigrés.      

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