jeudi 26 décembre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

La tension monte entre les rivaux libyens pour le poste de premier ministre

Tripoli, 4 mars (Prensa Latina) La tension continue de monter dans cette capitale face à l’arrivée éventuelle du nouveau Premier ministre Fathi Bashagha et au refus de céder le pouvoir de son prédécesseur Abdel Hamid Dbeibah, qui a appelé ses partisans à se mobiliser.

M. Bashagha a prêté serment hier dans la ville de Tobrouk,  où se trouve la Chambre des représentants et a annoncé son déménagement prochain à Tripoli, où Dbeibah est retranché soutenu par plusieurs milices.

Dès son entrée en fonction, le premier geste de l’ancien ministre de l’intérieur a été celui de lancer un appel aux agences financières, administratives et de sécurité pour qu’elles ignorent les ordres de son rival.

Selon des médias locaux, des miliciens pro-rival ont arrêté la jeudi le nouveau ministre des affaires étrangères, Hafez Kaddour, et le ministre de la culture, Salha Al-Toumi, alors qu’ils se rendaient à Tobrouk.

Il y a une lutte ouverte pour le pouvoir, et  il est clair le nouveau gouvernement ne pourra pas s’installer dans la capitale à court terme, a déclaré l’analyste Youssef Al-Farsi cité par le portail d’information Al Ain.

La Chambre des représentants basée à Tobrouk a choisi M. Bashagha, 59 ans, pour remplacer M. Dbeibah le 10 février. Le mandat de ce dernier a expiré le 24 décembre, date initialement retenue pour l’élection présidentielle. Toutefois, les élections ont été reportées en raison de profondes divergences entre plusieurs candidats, du manque de sécurité et des difficultés techniques.

Dbeibah a refusé la thèse du législateur en assurant que son mandat restait en vigueur jusqu’à la tenue des élections.

Maires, députés, politiciens, analystes et diverses milices ont pris parti pendant que d’autres ont appelé au calme et à éviter toute polarisation supplémentaire pouvant conduire à une reprise du conflit dans tout le pays.

Le pays a été plongé dans une spirale de violence depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011 à l’issue d’une guerre soutenue par les membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, dont les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.

jcc/oda/rob

 
EN CONTINU
notes connexes