Montevideo, 10 mars (Prensa Latina) Le Bureau politique national du Frente Amplio (Front large) de l’Uruguay a demandé la fin du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba.
Huit partis membres de l’organe directeur de la coalition de gauche ont décidé à l’unanimité de condamner une politique qui remonte officiellement au 3 février 1962, date à laquelle le président John Kennedy a ordonné cette mesure unilatérale.
Ils ont rappelé qu’elle est contraire aux principes de l’égalité souveraine des États, de la non-intervention et de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures consacrés par la Charte des Nations unies, ainsi qu’aux règles de la liberté de commerce et de navigation établies dans de nombreux instruments juridiques internationaux.
À cet égard, ils ont souligné qu’il existe un réseau dense de lois, de décrets et d’autres directives adoptés par les gouvernements nord-américains successifs pour renforcer cette politique punitive des États-Unis.
« En 60 ans, ils ont accumulé d’énormes pertes économiques, aussi bien que d’autres limitations qui entravent le développement économique et social de Cuba au détriment de la population », souligne une déclaration adoptée.
Il a noté que depuis 1992 l’Assemblée générale des Nations unies- à toutes ses sessions annuelles et à une majorité écrasante-, a adopté une résolution sur la nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba.
« Lors des 29 occasions précédentes, l’Uruguay a voté en faveur de cette résolution.
Le Frente Amplio réitère sa condamnation du blocus illégal et criminel contre Cuba, sans préjudice de cela et en vue de l’examen d’une nouvelle prise de position qui aura lieu le 6 avril prochain ».
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