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Les États-Unis liés à la recherche sur le virus mortel en Ukraine

Moscou, 10 mars (Prensa Latina) L’armée russe a trouvé dans des textes provenant de laboratoires biologiques en Ukraine des preuves que les États-Unis ont financé des recherches sur un mécanisme secret de propagation de virus mortels, a déclaré aujourd’hui le ministère russe de la Défense.

Le porte-parole de l’armée, le général de division Igor Konashenkov, a annoncé que son pays disposait d’informations détaillées sur la mise en œuvre par le Pentagone d’un projet sur le territoire ukrainien visant à étudier le transfert d’agents pathogènes par le biais d’oiseaux sauvages migrant entre l’Ukraine et la Russie et d’autres pays voisins.

« Selon les documents, en Ukraine en 2022, la partie étasunienne a prévu de mener des travaux sur les pathogènes des oiseaux, des chauves-souris et des reptiles avec une transition supplémentaire dans le but d’étudier la possibilité de transporter la peste porcine africaine et l’anthrax ».

Les preuves montrent par ailleurs que les expériences sur les échantillons de coronavirus de chauve-souris avaeint été menées dans des laboratoires biologiques mis en place et financés en Ukraine.

Il a souligné que l’objectif de ces études et d’autres études biologiques était de créer un mécanisme à l’égard de la propagation secrète de germes mortels.

M. Konashenkov a précisé qu’une nouvelle série de documents reçus des employés ukrainiens des laboratoires biologiques auraient été bientôt publiés par le ministère russe de la défense, conjointement avec les résultats de leur examen. Auparavant, le ministère russe des Affaires étrangères avait expliqué que les informations récupérées dans les installations ukrainiennes révélaient des preuves des allégations russes contre les États-Unis en raison du non-respect de la Convention sur l’interdiction des armes bactériologiques et à toxines.

Lundi dernier le chef des forces de défense radiologique, chimique et biologique des forces armées russes, Igor Kirilov, a manifesté que l’Ukraine exploitait un réseau de plus de 30 laboratoires biologiques travaillant pour l’Agence de réduction des menaces du ministère nord-américain de la défense.

Dès le début de l’opération militaire russe, ces centres ont reçu l’ordre du ministère ukrainien de la santé de détruire complètement les bioagents, a rapporté l’agence de presse TASS.

En outre, l’ordre était de détruire irrémédiablement les collections, car étant  présumé que ce qui était nécessaire afin de poursuivre la mise en œuvre du programme biologique militaire a été tout à fait retiré du territoire ukrainien.

De plus, parmi les priorités de ces laboratoires figure la surveillance de la situation biologique dans les zones présumées de déploiement des contingents militaires des États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. Selon le chef militaire, une autre s’avère la collecte et l’exportation vers les Etats-Unis de souches de micro-organismes dangereux.

La troisième direction de travail est la recherche sur l’étude de possibles agents d’armes biologiques, spécifiques à la région ayant des sources naturelles et pouvant être transmis à l’homme.

Selon l’analyse des échantillons détruits, les bio-laboratoires de la ville ukrainienne de Lvov ont travaillé sur les agents pathogènes de la peste, de l’anthrax et de la brucellose, tandis que les centres de Kharkov et de Poltava ont étudié les agents pathogènes de la diphtérie, de la salmonellose et de la dysenterie.

jcc/jf/mm

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