Bogotá, 14 mars (Prensa Latina) Le président du Parti communiste, Rodrigo Londoño, a souligné aujourd’hui les adieux de 27 jeunes de Colombie qui se sont rendus à Cuba pour étudier à l’École latino-américaine de médecine (ELAM).
« Cuba, c’est la solidarité. Cuba, c’est l’humanisme », a affirmé le leader politique en faisant référence à l’octroi de bourses à un millier de jeunes colombiens dans le cadre de l’accord de paix pour étudier cette profession.
Les 27 jeunes se sont rendus dimanche soir sur l’île des Caraïbes, où ils seront inscrits aux études et aux stages de cette carrière, aux côtés d’autres Colombiens qui sont déjà à des niveaux plus avancés.
Après la signature de l’Accord en 2016 entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple (FARC-EP), aujourd’hui disparues, et le gouvernement de Juana Manuel Santos, Cuba a octroyé au nom de l’État un millier de bourses afin que les anciens guérilleros et les victimes du conflit soient en mesure d’étudier la médecine, comme une nouvelle contribution au processus de paix dans ce pays.
L’ancien ambassadeur de Cuba en Colombie, José Luis Ponce, qui a récemment achevé sa mission, a adressé l’offre à la Commission de suivi, de promotion et de vérification de la mise en œuvre de l’accord de paix final (CSIVI), aux dirigeants des FARC-EP de l’époque et aux représentants du gouvernement devant la Commission.
M. Ponce avait alors expliqué que la distribution des bourses, à raison de 200 par an pendant cinq ans (100 pour les FARC-EP et 100 pour l’exécutif national), serait en fait la contribution de Cuba au processus de mise en pratique des accords conclus lors des pourparlers de La Havane et à l’après-conflit en Colombie.
Les étudiants sélectionnés pour ces bourses commenceraient l’année académique 2017-2018, et les capacités d’étudier la médecine à Cuba seraient destinées aux jeunes démobilisés des FARC-EP et aux personnes déplacées et touchées par le conflit armé interne, ces dernières devant être choisies par le gouvernement.
Cuba a accueilli les pourparlers de paix pendant plus de quatre ans jusqu’en 2016 et a fait office – avec la Norvège – de pays garant pour les discussions bilatérales.
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