Yaoundé, 31 mars (Prensa Latina) Les cinq employés de l’ONG Médecins Sans Frontières qui avaient été enlevés en février dernier dans le nord du Cameroun ont été libérés hier, selon des informations fournies par des sources autorisées dans la capitale camerounaise.
Ils sont tous actuellement en lieu sûr et en route pour retrouver leurs familles, a indiqué une déclaration de l’ONG, qui a refusé de mentionner l’identité des personnes enlevées ou de préciser si les ravisseurs avaient reçu une rançon en espèces.
Bien qu’aucune source n’ait indiqué l’identité des auteurs, tout porte à croire qu’il s’agit de l’œuvre de Boko Haram, le groupe islamiste dont le quartier général se trouve dans le nord-est du Nigeria, mais dont les activités s’étendent jusqu’au Cameroun, au Tchad et au Niger, pays dont les armées soutiennent l’armée nigériane dans des opérations d’éradication dudit groupe islamiste.
Un autre possible coupable serait l’État islamique de la province d’Afrique de l’Ouest, une scission de Boko Haram, bien que tous deux soient loyaux à l’État islamique.
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