La Havane, 13 avril (Prensa Latina) Dans le cadre des programmes de développement économique de Cuba, la modernisation de l’industrie sidérurgique se poursuit avec des résultats significatifs, a indiqué mercredi le ministère cubain de l’Industrie.
Un rapport rendu publique mercredi par le journal Granma ajoute que plus de 1,5 milliard de pesos ont été dépensés l’année dernière par le ministère.
Ce message signifie que les travaux ont surtout couvert le domaine de la sidérurgie dans le cadre d’un programme percutant fortement l’économie de l’île, dont une bonne partie des travaux se poursuivront dans le calendrier actuel.
Le processus de modernisation et d’expansion de l’entreprise sidérurgique José Martí, connue sous le nom d’Antillana de Acero, se distingue par l’intention de mettre en route et de poursuivre les travaux du laminoir, selon les autorités du domaine.
Une fois l’investissement dans la plus grande usine de ce type dans le pays achevé, son démarrage permettra d’étendre la production à cycle complet de la métallurgie de l’acier à grande échelle. Cela encourage directement la substitution des importations et devient un stimulant du développement industriel local.
Les travaux de construction se sont également poursuivis à l’Empresa de Refractarios, à Mayabeque, chargée de couvrir les besoins des industries consacrées à la production et à la transformation de l’acier, du sucre, de la construction et de la production d’électricité.
Ils précisent que les investissements menés dans l’entreprise industrielle Ramón Peña à La Havane ont également été rentabilisés.
Ses lignes en l’occurrence disposent désormais de capacités métallo-mécaniques modernes visant à assumer la fabrication d’équipements pour la récolte du sucre, l’agriculture et l’hygiène communautaire.
Une autre entité bénéficiaire du programme d’investissement est l’usine mécanique Fabric Aguilar Noriega, localisée à Villa Clara.
Dans le premier cas, l’accent a été mis sur le domaine de la fonderie, ce qui la place dans une meilleure position pour répondre à la demande d’équipements, de pièces et de pièces de rechange de l’industrie nationale.
Ces tâches ont un impact progressif sur la réduction de la dépendance à l’égard du compte de financement centralisé afin de mettre la reprise et le développement sur la bonne voie.
Bien qu’encore loin de son potentiel, l’industrie sidérurgique se lance dans le commerce en monnaie librement convertible (devises), dont les revenus lui ont permis de payer la production de plus de mille fauteuils roulants, et de vendre des vélos et des motos électriques sur le marché intérieur.
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