Madrid, 20 avril (Prensa Latina) Le trafic d’influence est la nouvelle figure qui ressort aujourd’hui du scandale du football entretenant une atmosphère de vives critiques à l’égard du chef de la fédération espagnole de football.
Dans les nouvelles révélations diffusées par le quotidien El Confidencial et les tentatives de clarification de la part de Luis Rubiales, président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), les pratiques contraires à l’éthique ne semblent laisser aucune place au doute. Ainsi l’ont considéré le ministre de la culture et du sport, Miquel Iceta, et le titulaire du Conseil Supérieur du sport (CSD) de l’Espagne, José Manuel Franco, ce sur quoi les commentateurs locaux les plus connus sont également d’accord.
Parallèlement au complot de commissions de 24 millions d’euros en six ans que recevrait l’entreprise Kosmos, propriété du joueur de Barcelona, Gérard Piqué, un autre audio est descendu dans l’arène, dans lequel le footballeur demande de faveur à Rubiales d’intercéder pour être inclus dans la sélection nationale aux Jeux olympiques de Tokyo.
Le grand chef de la RFEF a qualifié tous ce qui a été diffusé de mensonges et de complot mafieux, en justifiant à Piqué et en le mettant comme exemple d’entrepreneur en niant toute sorte de profit personnel. Au même temps, il a dit qu’à la fin le technicien de l’Espagne pour Tokyo, Luis de la Fuente, n’avait pas inclut le joueur.
Les gestions du défenseur central du Barcelona, avec son entreprise en collusion avec Rubiales, ont conduit à transférer la Supercoupe nationale à l’Arabie Saoudite avec un contrat de plusieurs millions de dollars jusqu’en 2030.
« Il ne semble pas qu’il y ait un problème juridique dans cette affaire car la RFEF est une entité privée et apparemment elle peut faire des affaires, mais pour moi ce n’est pas éthique, ni esthétique » selon le président du CSD.
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