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L’éducation pour les réfugiés en Afrique de l’Est

Djibouti, 29 avril(Prensa Latina) 

 L’Autorité intergouvernementale pour le développement de l’Afrique de l’Est a demandé instamment d’assurer l’éducation des réfugiés, touchés par la Covid-19 dans ses États membres qui ont enregistré jusqu’ici plus d’un million d’infections.

Dans un communiqué sur son site officiel, l’IGAD (acronyme en anglais de l’entité) a exhorté à promouvoir des programmes pour que les citoyens ne soient pas contraints de s’instruire au lieu de se déplacer pour échapper aux affrontements armés.

Selon le texte, l’éducation est « l’un des biens publics les plus touchés par la pandémie » et demande une attention toute particulière, surtout dans les camps, où les systèmes de santé sont tellement faibles.

Bien que des mesures aient été prises, de nombreux étudiants n’ont pas pu suivre les cours d’apprentissage et des défis supplémentaires se sont imposés dans le processus de transmission des valeurs et des connaissances.

Pour l’IGAD, « la Covid-19 a exacerbé le risque d’accroissement des inégalités dans le système éducatif» et « a ralenti les progrès d’inscription dans les écoles».

La fermeture des collèges, des universités et des instituts de formation technique et professionnelle a également porté atteinte aux étudiants protégés dans les communautés d’accueil.

De même, la communication décrit un plan pour faire face aux effets de la maladie qui est censé dispenser une éducation permanente, de qualité et inclusive.

« Considérez à quel point l’éducation peut faire une différence dans la vie des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées, pour modifier, par conséquent, les communautés où ils résident et même leurs pays d’origine ».

« Nous devrions aborder la manière d’atténuer les effets de la Covid-19, de contrer l’ère post-pandémique et pousser la mise sur pied de la Déclaration de Djibouti sur l’éducation des réfugiés ».

« Nous avons des rôles et des responsabilités à remplir. Et nous savons que l’éducation est à la fois un droit humain fondamental et un moyen d’atteindre les objectifs du développement durable », a-t-il rajouté.

L’Éthiopie, l’Érythrée, Djibouti (siège), le Kenya, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud et l’Ouganda composent le bloc. Ensemble, ils occupent environ 5,2 millions de kilomètres carrés et comptent plus de 261 millions d’habitants.

Bien qu’ils ne souffrent pas les conséquences catastrophiques de la Covid-19 que prévoyaient de nombreux spécialistes, environ 1,90 million de personnes ont été diagnostiquées avec la maladie dans les États de l’IGAD jusqu’à présent, dont quelque 23 500 décès.

Ces chiffres, associés à des problèmes fréquents, à savoir,  la sécheresse qui dévaste de nombreuses zones et plonge dans l’insécurité alimentaire des millions de citoyens, rendent plus complexe le contexte de la région, l’une des plus pauvres du monde et où l’on compte environ 12,3 millions de déplacés, en plus des quelque 4,5 millions de réfugiés et de demandeurs d’asile.

jcc/livp/jcm/raj

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