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Au Burkina Faso, des milliers de civils manquent d’eau

Ouagadougou, 3 mai (Prensa Latina) Au Burkina Faso, quelque 300 000 civils manquent d’eau en raison de la destruction d’infrastructures hydriques par des groupes islamistes radicaux et de la sécheresse, ont averti aujourd’hui des sources humanitaires.

Dans un rapport, 13 organisations non gouvernementales (ONG), dont le Conseil norvégien pour les réfugiés dans ce pays, ont indiqué que la ville de Djibo, dans la région du Sahel (nord), est l’une des zones les plus touchées par l’absence de liquide vital et se retrouve avec de nombreuses personnes déplacées.

Selon ces organisations, au Burkina Faso, depuis le début de l’année, des groupes radicaux ont détruit 32 installations hydrauliques et fortement endommagé des camions-citernes, des puits et d’autres réservoirs au sein des propres communautés.

Les ONG ont estimé dans le document que ces actions des groupes considérés comme terroristes devenaient une stratégie de guerre visant à détruire des vies humaines.

Dans les circonscriptions burkinabè de Barsalogho (région Centre-Nord) et de Djibo, depuis 2015, les Forces de défense et de sécurité s’opposent à des groupes extrémistes armés qui sèment la terreur dans les villes et tentent de s’emparer de nouveaux territoires.

Face à cette situation complexe, qui comprend des affrontements intercommunautaires, le président du gouvernement de transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, a récemment demandé à l’armée d’intensifier l’offensive contre les terroristes, selon des sources de la présidence.

peo/mem/obf 

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