Montevideo, 16 mai (Prensa Latina) Tout indique en Uruguay une recrudescence des conflits territoriaux entre les gangs de la drogue dans les quartiers de la capitale, selon l’hebdomadaire Brecha aujourd’hui.
Selon lui, le crime organisé s’est emparé de portions croissantes de la ville et « dans les quartiers les moins favorisés, l’État semble avoir reculé depuis un certain temps déjà ».
Cet article s’ajoute aux soucis de diverses couches sociales et politiques concernant les derniers chiffres des homicides, y compris les démembrements liés aux drogues- depuis le début de l’année-, qui dépassent ceux de 2021 pour la même période.
Le ministre de l’Intérieur, Luis Alberto Heber, a récemment visité l’autre côté de la ville, un quartier local aisé où les problèmes de sécurité sont sans importance.
Contrairement au journal officiel El País, qui l’a suivi avec un reporter et un caméraman sur les réseaux sociaux, plusieurs autres médias ont qualifié cette initiative de parodie et de ridicule et ont répudié son absence au cœur des quartiers non protégés.
Pour une période de 15 ans, les forces qui gouvernent aujourd’hui étant dans l’opposition ont avancé la thèse bizarre selon laquelle le gouvernement précédent ne combattait pas la criminalité simplement parce qu’il ne le voulait pas, car qu’il avait des sympathies idéologiques pour les criminels.
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