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Des hôpitaux haïtiens en grève contre l’insécurité

Port-au-Prince, 19 mai (Prensa Latina) Plusieurs hôpitaux ont fermé ou limité leurs services aujourd’hui pour dénoncer l’insécurité et la vague de violence, suite à un appel de la Société haïtienne de pédiatrie.

Jusqu’à samedi, les sociétés spécialisées, la communauté des aides-soignants, les hôpitaux publics et privés et les cliniques mènent une grève pour réclamer aux autorités le droit de jouir de la liberté, et d’essayer de sauver des vies humaines dans la paix et la tranquillité, ont-ils écrit dans un communiqué.

Ladite société a condamné l’enlèvement de la pédiatre Bennety Augustin, détenue contre sa volonté depuis le 5 mai dernier bien qu’une rançon ait été payée, comme ses proches l’ont confirmé, et a invité les responsables des hôpitaux solidaires du mouvement à créer une cellule d’urgence pour les cas extrêmes.

Augustin a été enlevée à Laboule, alors qu’elle se rendait à l’hôpital Saint Damien. Les habitants de la zone ont réalisé une mobilisation pour dénoncer l’incident en bloquant les accès au lieu et en érigeant des barricades de pneus en feu.

Trois jours plus tôt, le docteur Wilbert Cadet a été enlevé près de l’hôpital Espoir, et mardi dernier, c’était le tour de Jacques Pierre, directeur médical de l’hôpital universitaire d’État d’Haïti, l’institution publique du secteur la plus importante du pays.

Ces enlévements ont augmenté de façon vertigineuse depuis l’année dernière, avec plus de mille enregistrements, en particulier dans la zone métropolitaine de la capitale, tandis qu’au moins 200 enlèvements ont été signalés cette année par des organisations de défense des droits humains.

Les autorités ont récemment réaffirmé leur engagement à mettre un terme à la violence et à la croissance des bandes armées, qui ont également causé des centaines de morts et le déplacement forcé de plus de 9 000 personnes.

peo/mem/Ane 

 
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