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La cause de la dengue à Cuba a été étudiée par des laboratoires ukrainiens

Moscou, 20 juin (Prensa Latina) Le Ministère russe de la Défense a indiqué que les laboratoires financés par Washington en Ukraine étaient utilisés pour étudier des virus à l’instar de celui qui a provoqué de la dengue à Cuba dans les années 1980, a rapporté vendredi dernier la chaîne RT.

Dans des déclarations à la presse, le chef des troupes russes de défense radioactive, chimique et biologique, le général Igor Kirilov a manifesté que ce réseau de laboratoires biologiques sous les auspices du Département de la Défense des États-Unis menait des recherches sur les virus susceptibles d’être transmis par les moustiques, comme la fièvre de la dengue.

« L’histoire des épidémies délibérées à Cuba, dans les années 70 et 80, est complètement passée sous silence », a-t-il dit en évoquant quand même les plaintes formulées par La Havane à cet égard.

« L’utilisation des moustiques Aedes comme arme biologique, exactement les mêmes que ceux que les autorités militaires étatsuniennes ont étudiés en Ukraine, a été consignée dans une action collective intentée des résidents cubains contre le gouvernement des États-Unis », a-t-il rappelé.

Kirillov a averti qu’à cette époque, le seul endroit sur l’île des Caraïbes où la présence de l’infection n’était pas enregistrée était la base nord-américaine illégale de Guantánamo, dans l’orient du pays, car les troupes avaient été préalablement vaccinées.

Selon le chef militaire russe, ce qui s’est passé à Cuba avait des signes clairs d’une provocation, puisque la maladie n’était pas endémique dans les Caraïbes.

À cet égard, il a expliqué que le moment de la propagation de l’épidémie, fin janvier, a été choisi en vertu du cycle biologique des moustiques vecteurs et était optimal pour le développement ultérieur du processus épidémique.

Le nombre de personnes infectées dans les territoires du Donbass a également considérablement augmenté depuis que Washington a commencé à financer les laboratoires ukrainiens. Kirillov a noté que le taux d’infections à la tularémie dans cette région avait presque décuplé en 2015 et a accentué que de telles recherches s’avéraient des transgressions du droit international.

Le chef des Forces russes de défense radiologique, chimique et biologique a dénoncé le 14 avril que Washington avait dépensé ces dernières années plus de 350 millions de dollars pour des projets au Centre ukrainien des sciences et technologies.

Il a précisé que le Département d’État et le Département de la Défense des États-Unis étaient le client et le commanditaire de cette institution ukrainienne, qui reçoit en outre des revenus de l’Agence de protection de l’environnement et des Départements étatsuniens de l’Agriculture, de la Santé et de l’Énergie.

Bref, un document du 11 mars élaboré par les financiers du centre a attiré l’attention sur un exode de développeurs de systèmes de vecteurs et d’armements avancés travaillant pour des institutions ukrainiennes, ainsi que d’experts dans la création d’armes biologiques, radiologiques, chimiques et nucléaires.

jcc/livp/rgh/mml

 
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