Moscou, 22 juin (Prensa Latina) La Russie commémore mercredi le 81e anniversaire du début de l’invasion de l’Allemagne nazie contre le territoire de l’Union soviétique, une guerre dans laquelle plus de 27 millions de ses habitants ont perdu la vie.
La « Grande guerre patriotique » (1941-1945) est constamment commémorée dans ce pays par le biais des appels des autorités nationales à protéger la mémoire face aux tentatives de déformation de l’histoire dans d’autres nations et de blanchiment du génocide fasciste.
Au milieu de la confrontation militaire actuelle avec l’Ukraine, les références aux crimes commis par les troupes hitlériennes dans la nation eurasienne sont devenues plus fréquentes, et le président russe Vladimir Poutine a déclaré que l’un des objectifs de l’opération militaire était de « démilitariser et dénazifier le pays voisin ».
Il a prévenu que Moscou ne pouvait pas permettre à Kiev d’acquérir des armes nucléaires et de se militariser davantage, ce qui devient un danger pour la sécurité du pays. Il a noté que l’expansion poursuivie vers l’est de l’Organisation de l’Atlantique Nord (OTAN) était inacceptable pour la Russie.
La Seconde Guerre mondiale a débuté en septembre 1939 à travers l’invasion de la Pologne par Berlin qui a ensuite occupé d’autres territoires européens. La Norvège, les Pays-Bas, la Belgique et la France sont occupés. Seul le Royaume-Uni a échappé à la domination nazie.
Contre l’Union soviétique, les troupes d’invasion se lancent le 22 juin 1941 avec trois groupes d’armées et l’intention de prendre Leningrad, Kiev et Moscou, persuadées que les tactiques employées contre les pays d’Europe occidentale fonctionneraient sur ce vaste territoire.
Cependant, bien que l’effet de surprise et la force de l’attaque allemande leur aient valu des succès initiaux, la bravoure des défenseurs, les grandes distances et la résistance de l’Armée rouge ont entravé l’avancée fasciste.
Néanmoins, les troupes nazies parviennent à prendre Kiev et à assiéger Leningrad, mais elles sont arrêtées à seulement 80 kilomètres de la capitale par une contre-offensive qui brise le plan éclair conçu par Berlin. L’opération Barbarossa avait échoué.
Pendant la guerre, l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) a subi des pertes de plus de 27 millions de personnes, la destruction de plus de 1 710 villes, 70 000 villages et villes, et des dommages incalculables à l’industrie et à l’agriculture.
« L’ennemi a attaqué notre pays, est venu sur notre terre pour tuer, pour semer la mort et la douleur, l’horreur et des souffrances indicibles. Ils ne voulaient pas seulement renverser le système politique, le système soviétique, mais nous détruire en tant qu’État, en tant que nation, effacer nos peuples de la surface de la terre », a déclaré Poutine dans son discours à l’occasion de l’anniversaire l’année dernière.
Le chef de l’État a décrit cette date comme l’une des plus tragiques de l’histoire de la Russie. Il a rappelé que face à cette agression, le peuple soviétique a défendu sa patrie et libéré les pays d’Europe du nazisme.
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