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Petro discute avec le gouvernement vénézuélien pour ouvrir une frontière commune

Bogota, 22 juin (Prensa Latina) Le président élu colombien Gustavo Petro a confirmé mercredi son communiqué adressé au gouvernement vénézuélien pour ouvrir la frontière commune et rétablir le plein exercice des droits de l’homme le long de la frontière.

 

Au cours de sa campagne électorale, Petro s’est rendu dans Norte de Santander et a rencontré à Cúcuta des entrepreneurs du secteur de la chaussure et de l’industrie manufacturière avec lesquels il a discuté de l’urgence d’industrialiser la frontière et d’améliorer les relations avec le Venezuela et, ainsi, faire face à la crise économique et commerciale qui couve dans la région.

« Industrialiser Cucuta en ouvrant la frontière, sans le marché colombien d’un côté et le marché vénézuélien de l’autre- ce qui explique la croissance de Cucuta-, l’industrialisation n’est pas possible », a-t-il souligné lors de son voyage dans la région dans le cadre de sa campagne.

Il a souligné que si les deux marchés étaient ouverts, plus de 94 millions de personnes des deux côtés de la frontière de 2 219 kilomètres en bénéficieraient.

Il a également évoqué la nécessité de promouvoir un projet ferroviaire pour la zone frontalière qui vise à stimuler l’économie et le commerce.

« Faire revivre un projet que nos grands-parents avaient en tête, à savoir le chemin de fer de Norte de Santander, Táchira, à Maracaibo. Cela pourrait donner un coup de fouet à l’expansion industrielle de Cúcuta et, par conséquent, faire de Cúcuta l’une des villes les plus prospères de Colombie », a-t-il déclaré.

Petro a par ailleurs déclaré lors de sa campagne électorale qu’il reprendrait les relations avec le gouvernement du pays voisin, rompues depuis 2019. En février 2019, le président vénézuélien Nicolás Maduro a annoncé la décision de rompre les relations politiques et diplomatiques avec Bogota accusant l’administration d’Ivan Duque de soutenir les agressions contre la nation bolivarienne, en collusion avec les États-Unis et l’extrême droite vénézuélienne.

jcc/mv/otf

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