Le Caire, 24 juin (Prensa Latina) La Banque africaine de développement (BAD) a estimé aujourd’hui que la région a besoin d’un financement climatique allant jusqu’à 1,6 trillion de dollars jusqu’en 2030.
« Nous nécessitons des investissements importants pour renforcer la capacité d’adaptation et la résilience climatique sur le continent », a expliqué Kevin Urama, vice-président pour la gouvernance économique et la gestion du savoir de la BAD, au quotidien égyptien Al Ahram.
« Nous évaluons que l’adaptation au changement climatique coûtera au continent au moins 50 milliards de dollars par an d’ici 2050 », a-t-il averti.
Urama a estimé que la région aura besoin au cours de la présente décennie de 1 600 milliards de dollars pour lutter contre ce fléau.
Il a également appelé à une définition plus claire, à une meilleure coordination et harmonisation des exigences en matière de financement climatique.
« La proportion historique de l’Afrique dans les émissions mondiales est inférieure à trois pour cent », a-t-il déclaré.
« Le continent doit augmenter les investissements dans les énergies renouvelables et les technologies vertes tout en maintenant un équilibre énergétique pour soutenir l’industrialisation et la transformation structurelle », a-t-il souligné.
Ce sujet a été l’un des points centraux du Forum d’Assouan sur la paix et le développement durable qui s’est tenu en Égypte cette semaine afin de discuter des principaux défis continentaux.
Les autorités du Caire ont appelé à plusieurs reprises les nations riches à tenir leurs promesses de verser 100 milliards de dollars par an aux pays pauvres en ressources pour lutter contre le changement climatique.
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