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Le calme règne en Équateur après 15 jours de manifestation nationale

Quito, 27 juin (Prensa Latina) La grève nationale en Équateur contre la cherté de la vie et l’insécurité a atteint lundi son quinzième jour de suite, dans un climat  majoritairement pacifique au sein du pays.

Le contexte n’a pas changé depuis le week-end suite à l’affaiblissement de la répression policière et militaire à l’encontre des manifestants, l’abrogation par le gouvernement de l’état d’urgence décrété dans six des 24 provinces, et le début de rapprochement entre le pouvoir exécutif et le mouvement indigène ayant animé les manifestations.

Après deux jours de grève sans incidents violents, la Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur (CONAIE) insiste sur le fait que la protestation garde son caractère national, territorial et indéfini et a appelé ses rangs à s’allier et à résister, dans l’attente des réponses à un ordre du jour en 10 points via des demandes au profit de la population.

Aux premières heures de la journée, les points clés de protestation étaient calmes, notamment à Quito, épicentre du soulèvement populaire, rejoints par des secteurs sociaux dont les paysans, les ouvriers, les étudiants, les groupes de femmes et les femmes au foyer.

Dans le district métropolitain, les transports ont repris leurs activités et les citoyens ont retrouvé leur mobilité, alors que les écoles ont rouvert leurs portes dans cinq des neuf districts éducatifs.

Pour sa part, l’Agence métropolitaine de transport a signalé des fermetures de routes dans certaines parties de la ville, où des difficultés subsistent pour la circulation des véhicules et le déplacement des personnes.

Une situation similaire est vécue dans la plupart des villes, où la population demande aux autorités de mettre en œuvre des politiques publiques favorables aux secteurs vulnérables et à faible revenu, autant qu’aux petits agriculteurs, à la santé et à l’éducation, entre autres demandes.

Pour cette journée, la Conaie a annoncé de nouvelles manifestations pacifiques, après avoir ratifié que l’action de facto ne prendra pas fin tant qu’elle n’aura pas reçu de réponses du gouvernement aux 10 questions soulevées depuis un an.

Les dirigeants de la grève ont souligné dimanche qu’à la suite de la lutte le gouvernement avait adopté certaines dispositions liées aux demandes populaires, contenues dans le programme en 10 points,  à savoir la supression des dettes jusqu’à trois mille dollars, le budget pour l’éducation interculturelle et le décret d’urgence dans le système de santé publique.

Ils ont toutefois souligné qu’il reste des questions en suspens concernant le prix des carburants, l’exploitation minière illégale, les crédits et la privatisation des secteurs stratégiques.

jcc/mv/scm

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