La Havane, 27 juin (Prensa Latina) L’indice des prix à la consommation (IPC) à Cuba continue d’augmenter aujourd’hui alors que fin mai il se situait à 214,28, selon un rapport du Bureau national des statistiques et de l’information (ONEI, en espagnol).
Les données retiennent notre attention sur le fait que si, en janvier de cette année, l’IPC s’élevait à 194,46, à la fin du cinquième mois, il avait augmenté de presque 20 points, pendant que la variation par rapport au mois d’avril est de 3,55 %.
Les trois branches qui ont le plus influencé ce résultat pour le mois de mai ont été les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées (79,24 %), les restaurants et hôtels, ainsi que les biens et services divers.
D’après le rapport de l’ONEI, la variation cumulée de l’IPC pour l’année est de 10,35 %, mais par rapport à 2021, elle s’élève à 26,16 %.
La rubrique des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées est en outre celle qui a le plus augmenté d’une année sur l’autre (43,27), dans laquelle les prix de la viande de porc et des autres produits carnés sont ceux qui ont remporté une augmentation plus significative.
Ensuite, la rubrique des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées a le plus majoré d’une année sur l’autre (43,27) et les prix de la viande de porc et des autres produits de boucherie sont le plus montants.
Concernant les restaurants et les hôtels, de même que les boissons alcoolisées et le tabac, ont subi un accroissement des prix au cours de l’année, avec une hausse significative dans le domaine des transports, tout cela ayant une influence directe sur le pouvoir d’achat des citoyens.
Le vice-premier ministre et ministre de l’économie et de la planification, Alejandro Gil, a évoqué le sujet lors de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale (parlement) de Cuba en mai dernier, lorsqu’il a présenté au corps législatif plus d’une centaine de mesures visant à mettre à jour la stratégie économique et sociale du pays, en vue de surmonter les difficultés présentes.
Gil a mis en valeur que « la récupération progressive du pouvoir d’achat à travers les revenus du travail doit être au centre de la gestion stratégique, par le biais de la stimulation de la production et de l’efficacité destinées à augmenter l’offre ».
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