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Le Premier ministre britannique démissionne après avoir perdu le soutien de son parti

Londres, 8 juillet (Prensa Latina) Le Premier ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson, a annoncé hier sa démission, après avoir admis qu’il avait perdu le soutien du Parti conservateur suite à une série de scandales qui ont secoué son mandat.

Il est évident que la volonté des conservateurs au Parlement est qu’il y est un nouveau leader du parti, et donc un nouveau Premier ministre, a déclaré Johnson dans une déclaration télévisée à la nation de l’extérieur du 10 Downing Street, siège du gouvernement britannique.

Le dirigeant controversé, qui a dû accepter la démission de 59 membres du cabinet en seulement 24 heures, a signalé que le processus de sélection de son remplaçant devrait commencer immédiatement, bien qu’il ait confirmé qu’il continuerait à la tête de l’exécutif jusqu’à l’élection d’un nouveau leader conservateur. 

La démission de Johnson ouvre place à une lutte parmi les députés du parti et le calendrier des futures décisions sera annoncé la semaine prochaine et pourrait culminer en octobre, lorsque les conservateurs prévoient de tenir leur conférence annuelle.

La possibilité que le Premier ministre démissionnaire reste au pouvoir jusqu’à l’automne est rejetée par l’opposition politique au Parlement et y compris des législateurs conservateurs, qui préfèrent qu’il quitte immédiatement la tête du gouvernement.

Le leader travailliste Keir Starmer a déjà annoncé qu’il déposerait une motion de censure au Parlement si Johnson insiste pour rester en poste, un avertissement qui a été soutenu par les libéraux démocrates et d’autres partis d’opposition.

De l’avis de Starmer, qui a assuré être prêt pour une élection générale, cela n’a aucun sens que son ennemi politique continue à s’accrocher au pouvoir après un mandat caractérisé par le mensonge, la fraude et le chaos.

Son propre parti est finalement arrivé à la conclusion qu’il n’était pas dans les conditions pour être Premier ministre, et les travaillistes présenteront une motion de censure si les conservateurs ne se débarrassent pas de lui, a-t-il souligné.

La rébellion qui en a fini avec la carrière politique de Johnson a été précédée de plusieurs scandales récents, comme celui provoqué par les fêtes illégales tenues dans son bureau pendant la quarantaine imposée lors de la pandémie de Covid-19.

La goutte qui a fait déborder le vase a été la nomination d’un député sur qui pesaient des accusations d’une conduite sexuelle inappropriée comme chef de la discipline de parti au sein des conservateurs.

Le scandale a éclaté la semaine dernière, lorsque le législateur Chris Pincher a lui-même démissionné de son poste et a ensuite été suspendu de son siège pour avoir peloté deux hommes dans un bar privé de Londres.

Johnson a dû admettre qu’il était au courant des plaintes concernant le député et que malgré cela il l’avait nommé à un poste aussi important.

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