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Le champion olympique Mo Farah est arrivé au Royaume-Uni sous un faux nom

Londres, 12 juillet (Prensa Latina) L’actuel quadruple champion olympique britannique Mo Farah s’appelle en réalité Hussein Abdi Kahin, et a été forcé de travailler comme domestique par les personnes qui l’ont amené au Royaume-Uni sous le nom d’un autre enfant.

Les révélations ont été faites par l’athlète lui-même dans le documentaire « Le vrai Mo Farah », qui sera diffusé demain mercredi par la chaîne publique britannique BBC.

La vérité est que je ne suis pas qui vous pensez que je suis, déclare le vainqueur des courses des cinq mille et dix mille mètres plats aux Jeux olympiques de Londres 2012 et Rio de Janeiro 2016 dans l’un des extraits du documentaire diffusés par la BBC.

Il raconte que sa vraie famille est originaire du nord de la Somalie, mais, qu’après la mort de son père durant la guerre civile, il a été emmené à Dijbouti quand il avait neuf ans, et qu’une femme qu’il n’avait jamais vue l’a amené au Royaume-Uni avec des papiers au nom de Mohamed Farah.

Une fois à Londres, la femme lui a déchiré les papiers où il avait noté des coordonnées pour contacter ses proches, et l’a obligé à travailler comme domestique en échange de nourriture et du logement.

Après plusieurs années sans pouvoir aller à l’école, Farah a finalement été inscrit dans une école du nord de Londres, où il a commencé à exceller pour ses talents d’athlète, et un entraîneur, à qui il a révélé sa situation, lui a trouvé un foyer d’accueil et l’a aidé à obtenir la nationalité britannique, qui lui a finalement été accordée en juillet 2000.

Farah a déclaré qu’un avocat lui avait conseillé de ne pas révéler sa véritable identité parce qu’il risquait de perdre la citoyenneté britannique, mais l’athlète, qui a été fait chevalier par la reine Elizabeth II, a déclaré vouloir attirer l’attention sur la traite des êtres humains et l’exploitation humaine. 

La législation en vigueur prévoit que le gouvernement peut retirer la nationalité d’un citoyen s’il est établi qu’il l’a obtenue frauduleusement, mais un porte-parole du Ministère de l’Intérieur a écarté toute action dans ce type de cas.

peo/acl/nm 

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