Ramallah, 19 juillet (Prensa Latina) La police israélienne a démoli aujourd’hui le village bédouin d’Al Araqib, situé dans le sud du désert du Néguev, pour la 204ème fois depuis 2010 et pour la huitième fois cette année.
Chaque fois qu’il est détruit, ses habitants le reconstruise avec de simples ressources pour défier les plans visant à les « déraciner et les déplacer » de leurs terres, a rapporté l’agence de presse Wafa.
Selon la source, des membres de l’unité de police Yoav ont démoli le village pour la première fois le 27 juillet 2010, et pour la dernière fois à la fin du mois dernier.
Les autorités d’occupation continuent de harceler les citoyens arabes dans le Néguev à travers des campagnes visant à confisquer des terres, à raser des cultures agricoles et à démolir leurs logements, y compris précaires, a déclaré Wafa.
Le village d’Al Araqib accueille 22 familles, soit environ 800 personnes, qui vivent de l’élevage et de l’agriculture.
Quelque 240 000 Bédouins vivent dans ce désert, dont près de la moitié dans des communautés non reconnues par les autorités israéliennes, qui démolissent systématiquement ces villages.
Faute de reconnaissance officielle, ces localités ne disposent pas des services de base tels que les réseaux d’électricité et d’eau, les routes, les écoles et les centres de santé.
Le gouvernement israélien refuse d’admettre le droit de propriété foncière de ces personnes dans le but de les pousser à la migration forcée, a dénoncé l’agence de presse.
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