Londres, 20 juillet (Prensa Latina) Le taux d’inflation reste imparable aujourd’hui au Royaume-Uni, où en juin dernier il a grimpé à 9,4 %, son plus haut niveau des 40 dernières années, a annoncé une source officielle.
Selon le Bureau national des statistiques (ONS, pour ses sigles en anglais), l’augmentation a été motivée par la hausse des prix des combustibles, du tarif de l’électricité et du gaz, en plus de ceux de la nourriture et du transport.
Grant Fitzner, économiste en chef de l’ONS, a averti que l’inflation n’a pas été plus forte en raison d’une légère baisse des prix des voitures d’occasion.
Le spécialiste a toutefois ajouté qu’en conséquence de cette spirale, le coût des matières premières et des produits finis continue d’augmenter.
La Banque d’Angleterre, qui a augmenté les taux d’intérêt à 1,25%, prévoit que l’inflation atteindra 11% d’ici la fin de l’année.
Les autorités conservatrices du Royaume Uni attribuent la crise du coût de la vie, qui, selon l’ONS, touche déjà près de 90 % de la population britannique, à la hausse des prix mondiaux des aliments et des combustibles provoquée par le double impact de la pandémie de Covid-19 et du conflit en Ukraine.
Tous les pays luttent contre des prix toujours plus élevés, et nous savons à quel point la situation est difficile pour la population, mais nous travaillons avec la Banque d’Angleterre pour réduire l’inflation, a affirmé ce mercredi le ministre des Finances Nadhim Zahawi.
La députée travailliste Rachel Reeves, qui est l’homologue de Zahawi dans le dénommé cabinet fantôme (de l’opposition), a déclaré que la crise du coût de la vie affecte chaque jour davantage de familles, mais que la seule chose qu’elles reçoivent du gouvernement c’est le chaos, la distraction et des fantaisies économiques sans fondement.
Le leader du groupe parlementaire du Parti national écossais, Ian Blackford, a décrit la nouvelle hausse de l’inflation rapportée par l’ONS comme l’un des records du mandat du Premier ministre démissionnaire Boris Johnson.
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