La Havane, 3 août (Prensa Latina) Cuba compte désormais 14 banques de lait maternel, un fait qui renforce l’importance de l’allaitement maternel dans ce pays des Caraïbes.
Le chef de la Commission d’allaitement du ministère cubain de la Santé publique, Pablo Roque, a précisé que les seuls territoires qui ne disposaient pas de ce type d’établissement étaient Artemisa, Mayabeque et la municipalité spéciale d’Isla de la Juventud.
Roque s’est félicité du soutien du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) dans le fonctionnement de ces installations. Il a expliqué que ce produit naturel était certifié et qu’ils recevaient pour cela une aide de l’Unicef.
La banque pasteurise ce lait pour éviter la transmission de maladies telles que l’hépatite B et le virus de l’immunodéficience humaine, et il passe par une chaîne du froid adaptée.
Le lait maternel n’est pas le même dans tous les cas, tout comme le lait artificiel. Il y a des exigences différentes et on l’utilise en fonction du problème clinique de l’enfant, a expliqué Roque.
Il pourrait y avoir plus de ce produit, puisque trois mille litres sont obtenus par an, et surtout, chaque enfant à Cuba qui en a besoin en a la garantie, a assuré l’expert.
Le spécialiste a regretté qu’à Cuba et ailleurs il y avait un manque de culture sur le sujet, et la preuve en est la façon dont on limitait l’allaitement jusqu’à six mois, sans tenir compte du fait que plus cette pratique est prolongée, plus les bénéfices pour l’enfant sont importants
Il est vital que tous les acteurs communautaires et de santé soient bien informés sur cette question, car seulement ainsi une culture pourra être encouragée à cet égard. La chaîne affective doit également être bien préparée, à commencer par la mère.
Il est écrit et prouvé – a déclaré Roque à la presse – que le meilleur aliment pour un enfant est le lait maternel.
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