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La Russie analyse l’implication éventuelle des États-Unis dans l’épidémie du Sars-CoV-2

Moscou, 5 août (Prensa Latina) Le ministère russe de la Défense analyse la possibilité que l’Agence des États-Unis pour le Développement international (USAID) soit impliquée dans l’émergence du nouveau coronavirus, a rapporté l’entité militaire vendredi.

Le chef des troupes de Défense radiologique, chimique et biologique des Forces armées russes, le général Igor Kirillov, a accordé aux journalistes que l’organisation étasunienne finançait depuis 2009 le programme Predict, axé sur l’étude de nouvelles espèces de coronavirus en capturant des chauves-souris vectrices de ces agents pathogènes.

Dans ce sens, l’officier a de même ajouté que l’Institut Hopkins, basé dans le pays du nord, a organisé des exercices au cours desquels il a testé la réponse à une pandémie de coronavirus inconnue jusque-là.  

« Le lancement du scénario de la Covid-19 et la liquidation d’urgence du programme Predict, par l’USAID en 2019, suggèrent le caractère délibéré de la pandémie et l’implication de Washington dans son émergence », a souligné Kirillov.

Le général a également fait valoir que les différences significatives dans la létalité des variants du virus et l’irrégularité de sa propagation suggéraient que celui-ci était d’origine humaine.

De même, les experts russes assurent que cela était mis en évidence par la variabilité non caractéristique des génovirus qui causent la plupart des coronavirus, par des différences importantes en termes de létalité et de transmission, par une répartition géographique inégale et par le caractère imprévisible du processus épidémique dans son ensemble.

Kirillov a souligné que, sur la base des preuves recueillies, il est valable de s’assurer que la pandémie est artificiellement alimentée par « l’introduction » des nouvelles souches du virus dans une région spécifique, « malgré les efforts déployés pour contenir et isoler les cas ».

Dans ce contexte, l’officier a rappelé les mots de l’expert de la revue médicale The Lancet, Jeffrey Sachs, qui avait déclaré en mai 2022 que « le coronavirus avait été créé artificiellement, et vraisembleblement à l’aide des avancées biotechnologiques étasuniennes».

jcc/livp/rgh/odf

 
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