Athènes, 17 août (Prensa Latina) Un groupe d’émigrés attend aujourd’hui d’être secouru sur un îlot du fleuve Evros, la frontière naturelle entre la Grèce et la Turquie.
Les 59 sans-papiers, dont 16 mineurs et une femme enceinte, attendent de l’aide depuis deux jours, selon des organisations non gouvernementales (ONG).
Selon les coordonnées reçues par les garde-côtes, les émigrés se trouvent sur le territoire grec, les ONG ont donc demandé à Athènes d’agir rapidement.
Un autre groupe de 38 sans- papiers se trouvait dans une situation similaire depuis début août, sans eau ni soins médicaux sur un autre îlot du fleuve et une fillette de 5 ans y a perdu la vie.
Mardi, le ministre grec des migrations, Notis Mitarakis, avait accusé la Turquie de « pousser » les migrants vers le voyage et de « faire pression sur eux pour qu’ils se rendent dans leur pays ».
Mais ces derniers mois de nombreux épisodes de ce type se sont produits sur le fleuve Evros. La Cour européenne des droits de l’homme rend régulièrement des ordonnances provisoires obligeant la Grèce à fournir de l’eau, de la nourriture, des soins médicaux et un accès immédiat au processus d’asile aux migrants dans cette situation.
Athènes et Ankara sont à couteaux tirés sur cette question, des accusations mutuelles entachant les relations bilatérales.
Les deux pays diffèrent également sur d’autres aspects de nature culturelle, religieuse et territoriale.
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