Rome, 30 août (Prensa Latina) Giorgia Meloni, leader du parti d’extrême droite Frères d’Italie (FDI), a proposé un blocus naval pour tenter de freiner l’immigration irrégulière, indiquent aujourd’hui les médias.
Dans de récentes déclarations divulguées mardi sur la page numérique de la chaîne de télévision Sky TG24, Meloni a défendu la validité de cette mesure, critiquée par de larges secteurs de la société qui la considèrent comme une violation du droit international.
« Ce que l’on dit du blocus naval, (le considérant) comme un acte de guerre est une fake news », a argumenté la femme politique ultranationaliste, qui affirme que « le moment est venu de tourner la page » en appliquant une fermeture des frontières pour freiner l’arrivée des migrants en Italie.
La présidente des FDI, favorite pour remporter les élections du 25 septembre prochain, propose de mettre en œuvre cette initiative dans le cadre d’une mission européenne.
Elle propose notamment la participation d’autres nations de la région, « en accord avec les autorités nord-africaines », afin d’internationaliser et de légitimer la mesure, selon des analystes.
Le blocus naval n’est pas mentionné dans le programme électoral officiel de la coalition de centre-droit pour ces élections, composée en outre de Forza Italia, Noi Moderati et La Liga, cette dernière dirigée par Matteo Salvini, un autre grand promoteur du renforcement de la politique migratoire.
D’une manière générale, le programme de cette coalition n’évoque que l’intention de lutter contre l' »immigration irrégulière » et de promouvoir « la gestion ordonnée des flux d’immigration légale ».
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