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L’inquiétude grandit en Russie au sujet du réseau mondial de laboratoires nord-américains

Moscou, 5 septembre (Prensa Latina) Le ministère russe de la Défense s’est dit inquiet quant au réseau du Pentagone qui compte 336 laboratoires biologiques dans le monde, dont plus de 50 sont situés près de la Russie, notamment en Ukraine.

L’existence de ces installations, dont les produits sont soupçonnés de servir de base à des armes biologiques, devient un réel danger pour la situation épidémiologique en Russie, a déclaré le ministère.

L’activité du Pentagone, avec des laboratoires sous son contrôle, crée des problèmes épidémiologiques en raison des infections, a dit Igor Kirillov, chef des troupes de défense chimique, biologique et radioactive des forces armées russes.

Le lieutenant général a souligné que la situation épidémiologique créée par l’activité des laboratoires sous contrôle des Etats-Unis était responsable de l’émergence de maladies infectieuses atypiques pour cette région.

Depuis 2010, dans les territoires qui bordent l’Ukraine avec la Russie, une augmentation significative de maladies telles que la brucellose, la fièvre hémorragique de Congo-Crimée, la fièvre du Nil occidental et la peste porcine africaine a été détectée, a dénoncé l’officier supérieur.

Sans raison apparente, la présence des vecteurs de ces maladies a également augmenté, a-t-il ajouté.

En plus, l’administration étasunienne ne cherche pas seulement à soustraire cette zone à l’examen, mais aussi à transférer les centres de recherche biologique militaire susmentionnés de l’Ukraine vers d’autres pays d’Europe de l’Est pour y poursuivre les recherches.

L’expansion du réseau de laboratoires, dans lesquels des armes biologiques peuvent être créées, s’avère une menace pour la sécurité militaire de la Fédération de Russie, a noté le lieutenant-général.

Dans les premiers jours qui ont suivi le lancement d’une opération militaire en Ukraine le 24 février, annoncée par le président Vladimir Poutine, les troupes russes ont saisi des documents et des preuves de l’existence de laboratoires contrôlés par le Pentagone dans le pays voisin.

jcc/mgt/to

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