Managua, 9 septembre (Prensa Latina) L’accord commercial entre le Nicaragua et la Chine dit de « récolte précoce », dont la proposition est le prélude à un accord de libre-échange, fait montre aujourd’hui de la volonté des deux gouvernements de mettre fin à la pauvreté.
C’étaient les mots du député Walmaro Gutiérrez lors d’une interview accordée à une émission de télévision locale, où il a ajouté que l’accord traduisait l’intérêt et l’engagement de la Chine à ouvrir son marché aux produits nicaraguayens.
Le président de la commission de la production, de l’économie et du budget de l’Assemblée nationale (parlement monocaméral), a également noté que l’outil mentionné donnera l’opportunité de développer les capacités de production et d’exportation, ainsi que de placer les principaux produits du pays d’Amérique centrale à des taux préférentiels.
« Le traité jette les bases pour faire du Nicaragua un atout au vu des investissements étrangers et s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement sandiniste pour diversifier les destinations des exportations », a affirmé Gutiérrez.
En ce sens, le pacte s’avère la conséquence d’une série de démarches et de traités réalisés au cours de huit mois de relations bilatérales entre Pékin et Managua.
Le parlement nicaraguayen a approuvé jeudi à l’unanimité l’accord de récolte précoce avec la Chine, ce qui octroie à ce pays la possibilité de vendre ses principaux produits d’exportation au pays asiatique, comme la viande bovine, les fruits de mer, le café et les harnais pour véhicules, entre autres.
À cet égard, le député Adolfo Pastran a fait allusion à environ un milliard de dollars attendus par an en exportations, pour lesquelles « le Nicaragua devra créer des opportunités favorisant les petits et moyens producteurs ».
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