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Le peuple serbe se prononce contre les sanctions antirusses

Belgrade, 13 octobre (Prensa Latina) Le peuple serbe refuse d’appliquer des sanctions à l’encontre de la Russie, a dit jeudi la Première ministre Ana Brnabic, dans un contexte de pressions occidentales.

Le nouveau gouvernement serbe envisagera-t-il des mesures punitives à l’encontre de Moscou, a demandé la chef du gouvernement qui a répondu que les puissances occidentales continueraient à exercer des pressions en ce sens sur le nouveau gouvernement et qu’il continuerait à suivre la question de près.

Néanmoins,  « nous voulons affirmer notre position selon laquelle l’imposition de restrictions dans une large mesure, ne sert pas les intérêts des pays serbes », a-t-elle déclaré.

Les sanctions ne sont pas non plus quelque chose que notre peuple peut soutenir, car nous avons été soumis à des restrictions dans les années 1990 et nous connaissons leurs conséquences négatives, sans que cela ne change en rien la politique nationale d’un pays, a dit Brnabic, cité par la télévision locale.

« Nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation très particulière, car nombre des pays qui exigent que nous nous joignions aux sanctions contre la Russie sont loin de respecter l’intégrité territoriale de la Serbie et les principes les plus élémentaires du droit international. »

Récemment, à l’ONU, le président serbe Alexander Vucic a rappelé la violation flagrante du droit international par l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) lorsqu’elle a bombardé son pays en 1999.

Vucic a constaté la demande à la Serbie par de nombreux membres de l’OTAN de rejoindre maintenant l’appel aux sanctions contre la Russie en raison de son opération militaire spéciale en Ukraine, annoncée par le président Vladimir Poutine le 24 février.

Les autorités serbes ont exigé à plusieurs reprises le respect des accords signés pour mettre fin aux bombardements de l’OTAN en 1999, qui comprenaient la reconnaissance de la souveraineté de Belgrade sur la région du Kosovo. 

jcc/mgt/to

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