Washington, 1er novembre (Prensa Latina) Après trois ans sans cas de choléra, Haïti a enregistré une épidémie avec des centaines de cas suspects, des dizaines de cadres confirmés et 36 morts jusqu’à la mi-octobre, a rapporté aujourd’hui l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS).
Cette maladie met en danger non seulement la santé, mais aussi la vie même de 1,2 million d’enfants vivant dans les zones où des cas ont été signalés.
La communauté internationale doit répondre d’urgence à cette menace extrêmement grave pour la santé et la vie, notamment pour les petits et les personnes vulnérables, a précisé cette agence des Nations Unies.
Selon le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, la violence, l’insécurité et les difficultés économiques ont privé de nombreuses familles haïtiennes d’eau potable, de savon pour se laver les mains et d’autres services d’assainissement de base, ce qui augmente le risque d’épidémie de choléra.
Par ailleurs, les hôpitaux fonctionnent de manière limitée en raison de la pénurie de carburant et de l’insécurité.
En ce qui concerne la nutrition des enfants, le Comité a noté que le Fonds des Nations Unies pour l’enfance comptait 100 000 enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition aiguë sévère.
« La situation est alarmante car les enfants sous-alimentés sont encore plus exposés à l’épidémie de choléra qui se développe », ont averti les experts.
L’OPS a averti que le nombre réel de cas est probablement beaucoup plus élevé, car la violence des gangs limite la possibilité d’atteindre les zones touchées.
En outre, le manque d’accès à l’eau potable, l’insécurité alimentaire généralisée et l’insuffisance des soins médicaux créent les conditions idéales pour qu’une épidémie de choléra dangereuse se déclare.
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