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COP27 : Petro appelle à une union latino-américaine pour sauver l’Amazonie

Sharm El-Sheikh, Égypte, 8 novembre (Prensa Latina) Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a appelé aujourd’hui les dirigeants d’Amérique Latine à s’unir dans un plan d’action majeur pour contenir la déforestation de la forêt amazonienne.

« Je crois que l’Amérique Latine doit s’unir d’une seule voix et l’une des questions de consensus qui pourrait nous unifier, y compris avec l’Afrique, avec une partie de l’Asie, est l’échange de la dette pour l’action climatique, pour des politiques d’adaptation et d’atténuation financées par nos propres budgets, si nous libérons des espaces qui sont aujourd’hui consacrés au remboursement de la dette », a-t-il déclaré lors du Dialogue régional de haut niveau « L’Amazonie comme pilier d’équilibre ».

Organisé par la Colombie dans le cadre de la 27e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27), le chef d’État a insisté sur le fait qu’il est temps que les États-Unis, principal pollueur de CO2, et l’Amérique du Sud, détentrice de l’une des principales éponges à CO2, se parlent, se mettent d’accord et construisent une voie commune pour la protection de la forêt amazonienne.

Petro considère que l’entrée du Brésil dans cet accord est fondamentale et absolument stratégique, raison pour laquelle il espère rencontrer le président élu du pays, Luiz Inácio Lula da Silva.

Il a également exprimé l’espoir que les présidents du Pérou, Pedro Castillo, de la Bolivie, Luis Arce, et de l’Équateur, Guillermo Lasso, se joignent également à l’initiative afin que cet effort puisse devenir l’un des grands drapeaux climatiques de l’humanité.

Le Dialogue régional de haut niveau, intitulé « L’Amazonie, pilier de l’équilibre », a compté sur la participation des mandataires Nicolás Maduro, du Venezuela, et Chan Santokhi, du Suriname.

Selon Petro, « l’unification des grands blocs mondiaux peut nous permettre de transformer l’inertie entourant le changement climatique ». Il a également souligné que, dans l’union de ces grands blocs, « le Fonds monétaire international a un rôle à jouer, sous la houlette des grands pays développés du monde ».

« Nous n’avons pas besoin que l’argent soit prélevé sur les budgets des pays riches, nous devons libérer un grand nombre de pays pauvres, tous les pays en développement, du remboursement de la dette, afin que l’argent qui va aujourd’hui au secteur financier aille à l’action climatique », a-t-il souligné.

Il a expliqué aux personnes présentes que pour atteindre cet objectif, une réunion au niveau des présidents est nécessaire pour renforcer les institutions créées et proposer un dialogue mondial autour de la forêt amazonienne, dans le but de financer un fonds pour sa revitalisation, avec le budget de chaque pays et la contribution d’entreprises privées mondiales.

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