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Lula s’entretient au Brésil avec une délégation de WikiLeaks sur l’affaire Assange

Brasilia, 25 novembre (Prensa Latina) Le président élu du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, s’entretiendra vendredi avec des membres de WikiLeaks, le site Web fondé par le journaliste australien Julian Assange, qui a révélé des documents secrets des États-Unis et d’autres pays.

Assange a créé le site web qui, en 2010, a mis au jour plus de 700 000 dossiers confidentiels sur les activités militaires, les crimes de guerre et l’espionnage des États-Unis, notamment en Irak et en Afghanistan.

Ces contenus ont également été publiés dans d’autres médias, tels que le New York Times et le Guardian.

La chroniqueuse Mônica Bergamo, du journal Folha de Sao Paulo, a donné un aperçu au cours de la semaine de la date possible de la rencontre de Lula à Sao Paulo avec les rédacteurs de la plate-forme, Kristinn Hrafnsson et Joseph Farrell, coordonnée par l’Assemblée internationale des peuples.

Lors de la rencontre avec le fondateur du Parti des travailleurs, les journalistes de WikiLeaks aborderont des questions telles que la défense de la liberté d’Assange, détenu au Royaume-Uni, et l’opposition à son extradition vers les États-Unis.

Lula a commenté en juin l’approbation par Londres de la remise de l’Australien à Washington.

« Quel crime a commis Assange ? » a-t-il demandé. « S’il va aux États-Unis, extradé, c’est certainement la prison à vie et il mourra sûrement en prison », a-t-il déploré.

Hrafnsson et Farrell ont par ailleurs tenu des engagements à Rio de Janeiro et à Brasilia auprès des groupes de travail Communication et Affaires étrangères du gouvernement élu sur l’agenda.

Selon des informations confidentielles de l’Agence nationale de sécurité nord-américaine et de WikiLeaks en 2015, des responsables des Etats-Unis ont espionné au Brésil le gouvernement de la présidente de l’époque, Dilma Rousseff (2011-2016).

Au total, 29 téléphones de membres et d’anciens membres de son administration ont été mis sur écoute. Rousseff a fait face à un coup d’État parlementaire judiciaire en 2016 qui l’a écartée du pouvoir.

Assange est détenu dans une prison britannique de haute sécurité depuis son arrestation à l’ambassade d’Équateur à Londres en avril 2019.

Il attend une décision de la justice britannique à la suite d’un recours formé par ses avocats contre l’ordre d’extradition émis en juillet par Priti Patel, alors ministre de l’intérieur.

S’il est extradé vers les États-Unis, qui cherchent à le poursuivre, il risque jusqu’à 175 ans de prison pour 17 chefs d’accusation de violations présumées de l’Espionage Act.

jcc/livp/lam/ocs

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