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La violence dans les écoles brésiliennes: un sujet à aborder par le gouvernement de transition au Brésil

Brasilia, 28 novembre (Prensa Latina) La violence qui prévaut aujourd’hui dans les écoles brésiliennes sera un sujet abordé par le groupe de travail sur l’éducation du gouvernement de transition du président élu Luiz Inácio Lula da Lula.

La question a été soulevée après le crime commis vendredi à l’école publique Primo Bitti, sur la plage de Coqueiral, à 22 kilomètres du centre d’Aracruz, un quartier du sud-est de l’État d’Espirito Santo.

Selon le secrétariat de la sécurité publique de la division territoriale, le tueur, un garçon de 16 ans, a fait irruption dans l’école avec deux pistolets et a tiré plusieurs coups de feu dès son entrée, puis s’est rendu dans la salle des professeurs et a de nouveau appuyé sur la gâchette, tuant trois enseignants.

L’agresseur s’est ensuite rendu dans une école publique, qui se trouve sur la même route, et a également tiré des coups de feu qui ont tué une élève de 12 ans.

Lors de ces deux attaques, le concerné a tué trois enseignants et un élève d’école primaire et a blessé 12 personnes, dont l’une a dû être transportée par hélicoptère dans un hôpital dans un état grave.

« Les cas de violence dans les écoles explosent au Brésil. La tragédie d’Aracruz est un autre triste épisode. Il est nécessaire de désarmer la population et d’arrêter les groupes haineux. De toute urgence », a écrit le professeur Daniel Cara, de l’Université de Sao Paulo, sur le réseau social Twitter.

Cara, qui a transmis la suggestion d’aborder cette question à l’équipe de transition du président Lula, est l’un des coordinateurs de la campagne nationale pour le droit à l’éducation.

Les coordinateurs du personnel Henrique Paim et Luiz Claudio Costa ont suivi la recommandation et Cara se chargera ensuite de la rédaction initiale du texte sur la question.

En tant que rapporteur, Binho Marques devra l’intégrer dans le rapport qui sera rédigé par le groupe.

Le  site Rede Brasil Atual rapporte qu’après plus de 40 décrets du président défait Jair Bolsonaro, les Brésiliens achetaient 1 300 armes par jour.

Selon les informations de l’armée,  il y avait jusqu’en juillet deux mille 61 clubs de tir au Brésil, dont mille six ouverts pendant le gouvernement en place, au rythme de presque un par jour.

Avant l’administration ex-militaire, 350 600 armes à feu étaient signalées entre les mains de chasseurs, de tireurs professionnels et de collectionneurs (les fameux CAC).

Ce chiffre a maintenant triplé pour atteindre 1 6 725, selon d’autres données de l’armée compilées par les instituts Igarapé et Sou da Paz.

Selon Welliton Caixeta, professeur et chercheur au Nucleus d’études sur la violence et la sécurité, « l’État se lave les mains du problème (…) Diverses études nationales et internationales indiquent que plus d’armes en circulation ne signifie pas plus de sécurité ».

jcc/jf/ocs

 
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