Beyrouth, 2 décembre (Prensa Latina) Le ministre libanais de la Santé publique du gouvernement provisoire, Firas Al-Abyad, a noté les efforts des organisations internationales dans la réponse nationale au choléra, après avoir signalé les premiers cas depuis 1993.
Recevant Adele Khodr, directrice régionale du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’officiel libanais a souligné le soutien apporté à la sécurisation des vaccins contre l’épidémie de choléra.
L’autorité sanitaire a déclaré que la vaccination était essentielle pour limiter la propagation de la maladie, le plan national prévoyant d’administrer des doses à tous les résidents du Liban sans exception.
Al-Abyad a fait remarquer l’importance de traiter les principales causes de l’épidémie et d’accorder une eau propre et non contaminée ainsi que le traitement des eaux usées.
Le ministre libanais a affirmé que la phase actuelle de la réponse à l’épidémie comprenait, outre la vaccination, l’intensification de la surveillance épidémiologique et la garantie d’un haut niveau de préparation aux situations d’urgence.
Au cours de la réunion, le représentant régional de l’UNICEF s’est félicité de la réaction rapide du ministère libanais de la Santé publique pour enrayer l’augmentation des infections, et pour assurer et diffuser le vaccin en un temps record.
Les deux parties ont discuté de projets de coopération conjoints, notamment du programme national de vaccination et de la manière d’augmenter le pourcentage d’enfants vaccinés et des programmes d’alimentation précoce pendant la grossesse et la petite enfance.
À ce jour, le pays du cèdre compte 645 cas confirmés, 20 décès et 4 692 cas suspects, tandis que le nombre de citoyens vaccinés a atteint 457 251.
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