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Dialogue dans l’intérêt du peuple

Caracas, 4 décembre (Prensa Latina) La reprise des dialogues au Mexique entre le gouvernement du Venezuela et la dénommée Plate-forme unitaire (PU) de l’opposition, suivie du deuxième accord partiel obtenu, a réaffirmé l’engagement du président Nicolás Maduro envers la paix et la stabilité politique du pays sud-américain. 

Les faits se sont produits 15 mois après que l’exécutif bolivarien ait décidé de suspendre les pourparlers pour l’enlèvement et l’extradition vers les États-Unis du diplomate vénézuélien Alex Saab, toujours détenu dans une prison nord-américaine.

Pendant des mois, les parties ont tenu des réunions « discrètes, secrètes et constructives » qui ont abouti à ce pacte à caractère social, qui impliquera pour l’État le fait de pouvoir récupérer trois milliards de dollars sur les plus de 20 milliards de ses fonds saisis dans le système financier international.

Il n’a pas été facile d’en arriver là pour la République bolivarienne du Venezuela, qui a été soumise à une guerre ouverte qui comprenait toutes sortes de stratégies élaborées dans les laboratoires de Washington et de ses alliés dans le but de renverser le gouvernement constitutionnel légitime.

Une série d’actions conspiratrices, séditieuses et criminelles sont tombées sur la nation sud-américaine, qui a connu son paroxysme après la victoire de la droite aux élections parlementaires de 2015 et qui a conduit à l’autoproclamation d’un gouvernement intérimaire en 2019.

Les plans ont consisté à assassiner le président, notamment en utilisant des drones, et à déclencher des actes terroristes tels que la tentative de faire exploser des bombes à l’Assemblée nationale et des attaques contre les infrastructures électriques.

À cela s’ajoutent le vol d’entreprises telles que Monoómeros en Colombie et Citgo aux États-Unis, la saisie de leurs avoirs en or détenus dans des banques internationales et l’application de plus de 900 mesures coercitives unilatérales.

Ces accords au Mexique ne peuvent être décontextualisés de la réalité nationale du Venezuela qui, selon Maduro, « vit des temps de paix, de dialogue, de compréhension, de redressement économique et de guérison des blessures de la guerre et du blocus ».

Un élément à prendre en compte est que les pourparlers du Gouvernement bolivarien ont notamment lieu avec un secteur intransigeant de la PU, qui a encouragé l’extrême violence, un coup d’État et l’intervention militaire étrangère.

Les autorités, y compris la direction du Parti socialiste uni du Venezuela, conviennent que le principal bénéficiaire de l’accord est le peuple, de sorte que les fonds récupérés seront investis dans la santé, l’éducation, l’électricité et la réparation des dommages considérables causés par les récentes fortes précipitations.

Les ressources financières susmentionnées, gérées par l’Organisation des Nations Unies conformément à l’accord, permettront de créer huit banques de sang et de moderniser et d’équiper 10 hôpitaux maternels et infantiles, ainsi que la réparation et la mise à niveau technologique de deux mille trois cents écoles, selon des sources officielles.

Comme l’a exprimé Maduro, l’accord ouvre un nouveau chapitre pour le pays et il s’agit maintenant de récupérer les ressources détournées pour les investir dans le peuple, et ensuite « nous verrons quelles autres questions peuvent être discutées » avec ce secteur de l’opposition, avec lequel un mémorandum d’accord a été signé en 2021.

peo/(Tiré de l’hebdomadaire de Prensa Latina Orbe)

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