Moscou, 7 décembre (Prensa Latina) Les autorités russes examinent trois mesures de rétorsion contre le plafonnement à 60 dollars le baril du pétrole national imposé par le Groupe des Sept (G-7) et l’Union européenne, a annoncé mercredi le Kremlin.
Selon le site officiel du gouvernement, la première option consiste en une interdiction totale de la vente de pétrole brut aux États qui ont soutenu la restriction, même s’ils n’achètent pas les matières premières directement à la Russie, mais par le biais de pays intermédiaires ou même de sa chaîne.
Dans ce cas, précise l’information, les approvisionnements seront également bloqués si un pays neutre achète le pétrole, mais que son destinataire final est un membre du G-7.
La deuxième option, selon les sources, consisterait à interdire les exportations dans le cadre de contrats comportant une clause de plafonnement des prix, quel que soit le pays destinataire.
La troisième variante prévoit l’introduction d’un prix dit indicatif, c’est-à-dire la définition d’une décote maximale pour le brut de marque ouralienne par rapport à la référence Brent ; si la décote augmente, les ventes seraient interdites.
Selon le document, aucune option n’a encore été approuvée, et d’autres solutions ou une combinaison de celles-ci sont également possibles.
Auparavant, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé qu’il répondrait à ce qu’il appelle un embargo de l’Union européenne (UE) sur ses approvisionnements en pétrole et l’introduction d’un plafonnement des prix de son brut.
La mesure adoptée par le bloc de l’UE est finalement entrée en vigueur le 5 afin d’imposer un embargo sur les expéditions de pétrole par voie maritime vers l’UE, et ils ont également convenu d’un prix plafond réglementé de 60 dollars par baril.
Une décision similaire a été annoncée par les pays du Groupe des Sept et l’Australie.
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