La Havane, 12 décembre (Prensa Latina) Le gouvernement cubain accorde la priorité à l’importation de médicaments, de fournitures et de matériaux utilisés dans leur production, compte tenu du déficit qui touche la population.
Lors d’un débat au sein de la commission permanente de la santé et des sports, le ministre de la santé publique, José Angel Portal, a déclaré que la situation n’est pas évidente en raison du manque de financement, des problèmes logistiques internationaux et des effets du blocus étasunien.
Le ministre a expliqué que face à cette situation, son portefeuille cherchait des alternatives pour multiplier les revenus en devises, diversifier les marchés fournisseurs et réorganiser et contrôler les moyens de prescription et de commercialisation des médicaments.
la demande de la population en matière de médecine naturelle et traditionnelle est de plus en plus forte, ce qui permettra cette année d’enregistrer un record de production puisque des actions sont mises en œuvre pour certifier la qualité des plantes productrices.
Le président du groupe d’affaires des industries biotechnologiques et pharmaceutiques (BioCubaFarma), Eduardo Martinez, a précisé que le pays produisait 60 % des médicaments de base, dont plus d’une centaine sont en rupture de stock en raison du manque de matières premières.
Par ailleurs l’industrie compte 112 lignes de production avec un haut niveau de vitalité et les travailleurs du secteur s’engagent à assurer la couverture des médicaments une fois les produits importés arrivés.
Martinez a expliqué qu’un nouveau modèle de réseau de pharmacies et de magasins d’optique est proposé à titre expérimental à La Havane pour permettre un meilleur contrôle et une plus grande transparence des médicaments et la protection des groupes vulnérables.
Les commissions permanentes de travail de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire se tiennent aujourd’hui en prélude à la 10e période ordinaire de sessions de cet organisme législatif qui débutera ce lundi.
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