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Un sommet pour résoudre la crise politique en Haïti

Port-au-Prince, 13 janvier (Prensa Latina) Le parti En Avant a appelé aujourd’hui à un sommet politique pour résoudre les problèmes d’Haïti, après que l’accord promu par le gouvernement n’ait pas encore atteint le consensus nécessaire.

Son coordinateur, Jerry Tardieu, a dit que les Haïtiens étaient en mesure d’éviter le désordre politique, combattre le chaos et mettre fin à  l’insécurité s’ils unissent leur volonté et leurs compétences.

L’ancien député a également estimé qu’une conférence politique devrait être organisée entre les signataires du consensus pour la transition à l’initiative du gouvernement d’Ariel Henry, et les forces nationales qui n’ont pas encore rejoint l’initiative.

« L’accord du 21 décembre est susceptible d’être considéré comme une première  tournée de discussions, et le sommet politique doit être organisé dans des conditions qui tiennent compte des principes républicains et s’inspirent de formules réussies déjà expérimentées dans certains pays », a affirmé l’ancien parlementaire dans un communiqué paru sur le quotidien Le Nouvelliste.

Le sommet était censé  aborder la gouvernance locale, la sécurité, ainsi que les questions électorales et constitutionnelles, et devrait être ouvert à la discussion sur la mise en place d’un nouveau gouvernement composé de personnalités politiques crédibles.

« Le forum serait un espace de débat au sujet  de l’organisation des élections générales, de leur financement, de leur calendrier et du droit de vote des citoyens de la diaspora.
Fin décembre, Henry est parvenu à un consensus avec les représentants des partis politiques, de la société civile et du secteur privé, selon lequel il reste en fonction jusqu’en 2024 et entend organiser des élections et réformer la constitution.

L’accord de gouvernement prévoit  de même la mise en place d’un Haut Conseil de transition et d’un organisme de contrôle de l’État afin d’équilibrer les pouvoirs, notamment après l’expiration du mandat des derniers élus et le dysfonctionnement officiel de l’Assemblée nationale.

Cependant, les principaux partis politiques, tels que le Fanmi Lavalas de l’ancien président Jean Bertrand Aristide, le Parti haïtien Tet Kale, ayant porté les deux derniers présidents au pouvoir, et l’Organisation du peuple en lutte ou Pitit Dessalines, n’ont pas signé le soi-disant consensus.

jсс/mgt/ane

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