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L’ONU appelle à cesser d’ignorer la crise climatique

Davos, Suisse, 19 janvier (Presse latine) Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé les dirigeants du monde à cesser d’ignorer la crise climatique, lors d’une intervention devant le Forum économique mondial de Davos, qui se poursuit aujourd’hui. 

« Chaque semaine, nous apprenons une nouvelle histoire d’horreur climatique », a-t-il déclaré, dans une mise en garde adressée aux pays industrialisés pour qu’ils honorent enfin leur engagement de fournir 100 milliards de dollars de financement climatique pour soutenir les pays en développement.

Guterres a déclaré que les émissions de gaz à effet de serre sont à des niveaux records et continuent d’augmenter, alors que le mandat de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degrés est sur le point de disparaître. Ce qui signifie, si plus de mesures ne sont pas engagées, que nous nous dirigeons vers une augmentation de 2,8 degrés de la température moyenne de la Terre, a-t-il manifesté. 

À moins que des décisions politiques difficiles ne soient prises pour faire face à la crise climatique, il a averti que de nombreux pays seraient condamnés à la peine de mort.

Le secteur privé doit également faire davantage pour aider le climat, a-t-il souligné, avant de demander aux chefs d’entreprise qui assistent au forum de Davos de se conformer aux lignes directrices pour atteindre zéro émission nette de carbone soutenues par les Nations Unies, et non à des points de référence douteux.

Si les conditions d’une participation massive du secteur privé ne sont pas créées, il sera impossible d’obtenir les milliards nécessaires pour atteindre les objectifs de développement durable, a précisé le haut fonctionnaire des Nations Unies. 

Dans son intervention, il a signifié que le Sud Global est également touché par la crise climatique, bien qu’il soit le moins contributeur au réchauffement climatique, et ne dispose pas des ressources financières pour répondre à ce défi. 

Guterres a estimé que « nous ne pouvons pas faire face aux problèmes à moins de les regarder dans les yeux. Et nous regardons dans l’œil d’un ouragan de catégorie 5. Notre monde est ravagé par une tempête parfaite sur plusieurs fronts ».

peo/ro/crc

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