Ouagadougou, 24 janvier (Prensa Latina) « Le délai pour le retrait militaire de la France de notre territoire est d’un mois », a confirmé aujourd’hui le porte-parole officiel du gouvernement burkinabé, selon la presse de la capitale.
Le Burkina Faso est le deuxième pays africain, le premier étant le Mali, à demander le départ des militaires du contingent français Barkhane, composé de quelque quatre mille membres, qui opèrait également au Tchad, au Niger, au Burkina Faso et en Mauritanie.
« Nous finalisons l’accord permettant aux forces françaises de rester au Burkina Faso », a déclaré le porte-parole Jean Manuel Ouedraogo, qui a précisé que cette décision n’impliquait pas la rupture des relations diplomatiques.
Il a ajouté que la junte militaire qui dirige le pays depuis octobre dernier « et tout le peuple veulent être les principaux acteurs de la reconquête de notre territoire ».
Ces dernières semaines, les milieux politiques et sociaux burkinabés sont descendus dans la rue pour exiger le départ des troupes françaises et ont organisé, la veille, des marches dans la capitale pour soutenir la décision du gouvernement militaire de transition.
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