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Le président de l’Équateur menace les médias qui ont révélé la corruption présumée

Quito, 15 février (Prensa Latina) Le président équatorien Guillermo Lasso a menacé le média qui a révélé le système de corruption présumé et les liens entre son gouvernement et les trafiquants de drogue.

À la télévision nationale, le président s’est emporté contre le média numérique La Posta après que son équipe de journalistes a publié depuis janvier une série d’audios et de documents liant des fonctionnaires du gouvernement et Danilo Carrera, le beau-frère du président, à des actes illicites.

« Ces personnes ont attaqué mon intégrité et celle de ma famille, et je ne les laisserai pas faire », a assuré le chef du gouvernement équatorien.

Les 15 minutes de gloire de ces mercenaires du divertissement sont terminées, nous allons combattre ceux qui veulent violer la liberté d’expression », a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table dans son message télévisé de mardi soir. Lasso a dit que son gouvernement était honnête, que son beau-frère n’était peut-être pas assez méfiant pour détecter les personnes malhonnêtes, et a insisté sur le fait que personne dans sa famille n’est impliqué dans les décisions de son administration : »Je suis ici pour montrer mon visage », lui qui n’a pas assisté lundi à la session de la commission parlementaire chargée d’enquêter sur les accusations, une affaire officiellement connue sous le nom d’Encuentro et également surnommée El Gran Padrino (le grand parrain).

Selon les révélations de La Posta, rejetées par Lasso, son parent, bien qu’il n’occupe aucune fonction gouvernementale, gère des entités publiques et décide des entreprises privées qui travaillent avec l’État en échange de pourboires.

Ce scandale a atteint un nouveau niveau lundi, lorsque les médias ont mis en lumière un rapport de l’unité anti-narcotique de la police nationale révélant des liens présumés entre le gouvernement équatorien et le trafic de drogue, plus précisément avec la mafia albanaise.

En parallèle, les appels se multiplient parmi les politiciens et les organisations sociales en faveur de la démission du président, de sa mise en accusation, de sa révocation ou de la « croix de la mort » comme moyens légaux de mettre fin à son mandat et d’avancer les élections.

jcc/jcm/avr

 
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